Sans atmosphère, la température moyenne sur terre serait de -18°, elle est actuellement de 15°. Donc le rôle de l’atmosphère sur le climat est absolument capital, et cela dépend de sa composition (proportion des divers gaz, vapeurs, poussières en suspension...). On se souvient de l’effet d’une faible proportion de polluant (les CFC) sur la dégradation de la couche d’ozone, donc nos rejets ont une influence.
Même sans connaissance particulière et sans se laisser influencer par Greta, la logique implique donc que l’augmentation de 40% de la proportion de CO2 (elle retrouve le niveau d’il y a 3 millions d’années) a forcément une incidence. Il y a 3 millions d’années la température était 3 à 4° supérieure à l’actuelle, et le niveau des océans 15 à 20 cm plus haut, donc on voit que des différences qui semblent limitées peuvent avoir des impacts importants.
De toute façon, limiter les ’’combustions’’ limite non seulement le CO2, mais également l’envoi dans l’atmosphère d’autres gaz et de poussières. Il n’y a donc pas deux ’’combats’’ indépendants entre climat-supposé et pollution-avérée, c’est en grande partie les mêmes causes.
La notion de ’’sobriété énergétique’’ est donc pertinente, qui devrait conduire notamment à rapprocher le lieu de production du lieu de consommation, le travailleur de son lieu de travail,
etc. Bref relocaliser à tous les points de vue.
PS : lors des premières délocalisations vers la Chine et autres, on nous expliquait que c’était pour rapprocher la production des consommateurs. Mais depuis nous réimportons, et cet argument est oublié par les multinationales.