La première remarque que l’on peut faire est que l’AIEA n’est nullement un organisme neutre.
Avec Rafael Grossi cette organisation s’est fortement politisée. Elle est notamment intervenue sur le plan purement politique à l’occasion des discussions sur l’accord nucléaire avec l’Iran. Qui s’en est plaint.
Je sais aussi qu’à l’intérieur de l"AIEA il y a une très forte campagne anti Poutine. Je connais quelques ingénieurs à Vienne qui parlent sans retenue de Poutine dictateur sanglant.
[miraculeusement on a vu El Assad en Syrie se défaire de cette réputation qu’il ne méritait évidemment pas]
Néanmoins c’est une bonne chose que l’AIEA ait accès à la Centrale nucléaire de Zaporozhye.
Malgré les bombardements continuels de la part des forces ukrainiennes avec des Howitzer, Himars ... Il n’y a pas de risque d’accident nucléaire majeur sur les réacteurs nucléaires de cette Centrale. Ces bombardements ne peuvent pour l’instant percer les enceintes en béton armé des réacteurs nucléaires.
Pour essayer de provoquer un accident nucléaire les ukrainiens cherchent à couper l’alimentation électrique extérieure de la Centrale nucléaire et à détruire le système de pompage de l’eau pour le refroidissement des réacteurs nucléaires. Les russes ont mis en alerte les systèmes de sécurité des réacteurs nucléaires et prévu des actions pour rétablir rapidement le refroidissement de ces réacteurs.
Il faut rappeler que ces réacteurs nucléaires, VVER de 1000 MWe, sont d’un tout autre type, plus sûrs, que ceux de Tchernobyl et Fuskushima Dai-Ichi.
En cas d’accident grave, impliquant la fusion du coeur des réacteurs nucléaires, les zones d’exclusion prévues autour de la Centrale nucléaire sont de 5 puis 20 kms. La ville de Dniepopetrovsk située à environ 50 kms de la Centrale serait très peu impactée. Alors ne parlons pas des pays voisins à l’Ouest.
Tous ceux qui clament qu’un accident nucléaire maximum est possible ou a été frôlé, comme ce bouffon de Zelensky, se gardent bien de décrire le scénario de cet accident.
Par contre les bombardements peuvent endommager un stockage d’effluents radioactifs liquides ou un stockage à sec de combustibles nucléaires usés.
Ils peuvent donc répandre de la radioactivité sur le site de la Centrale nucléaire.