Quel mystère ? On a une excellente hypothèse sous la main qu’on pourrait d’ailleurs vérifier sans expérimenter sur l’être humain.
Sauf que personne ne veut en entendre parler, tant les conséquences seraient dommageables une fois encore à des intérêts financiers puissants.
Nous sommes bien d’accord que l’homosexualité peut survenir « naturellement » et qu’elle est une forme de formatage bas niveau (gravé dans le coeur du système d’exploitation en quelques sortes) d’un comportement primaire, au sens où il ne relève pas de l’éducation. Une pulsion n’est pas culturelle, les modalités de son expression le sont.
Quelle hypothèse ? Nous sommes des animaux dotés d’un système hormonal très similaire à celui de très nombreuses espèces animales. Or, toutes les déviances comportementales et sexuelles ont été observées dans la « Nature », parfois sous forme régionale et « épidémique » à travers des espèces aussi différentes que des oiseaux, batraciens, reptiles, etc...
Les « non binaires » ont été observés chez les animaux avant qu’on s’avise de les voir chez l’humain, le désintérêt massif des mâles pour les femelles ou la descendance, l’homosexualité et les couples « lesbiens », les familles recomposées avec deux femelles faisant office de parents pour les jeunes, les épisodes localisés d’hermaphrodisme, etc...
Quelle hypothèse ? On soupçonne très fortement (pour ne pas dire « on sait ») que l’orientation sexuelle se décide par imprégnation hormonale durant la période foetale à un moment précis de la formation d’une zone particulière du cerveau, qui va orienter son fonctionnement . Ce n’est pas dur à imaginer tant le pouvoir des hormones à doses infinitésimales est grand, a fortiori pendant la construction du corps humain. Si quelque chose de naturel ou artificiel modifie cette influence, l’expérience chez les rongeurs montre qu’il est extrêmement aisé de fabriquer à la chaine des homosexuels ou des animaux disons « fluide de genre » par le comportement.
On a même pu montrer sur les animaux ayant des portées nombreuses que selon l’emplacement d’un petit et son encadrement (mâle entouré de deux femelles ou deux mâles ou l’un et l’autre) qu’on peut prédire la gamme de comportement du petit en question, car il y a « contamination » hormonale in utero entre petits.
Quelle hypothèse ? Mais simplement celle qu’on aurait pu vidanger dans la Nature des substances se comportant comme des hormones et qui ingérées à travers l’alimentation (eau de boisson ou nourriture) auraient un impact notable sur la descendance d’une femme enceinte.
Il faut juste « pas dire », car on va finir par persuader les hétérosexuels qu’ils ont fait un choix comme celui de devenir végétariens, communistes ou simplement con comme des balais. Il n’en est rien.
Nos futures attirances sont décidés in utero avant même notre naissance. L’expérience de vie se superpose mais est elle-même décidée par ce que nous sommes malgré nous, hétéros, homos, ou quelque chose d’autre.