Dans son livre, Fédorovski revient aussi sur ce sujet : « Mikhaïl Gorbatchev espère naïvement que sa prise de risque en faveur de la réunification de l’Allemagne sera récompensée et que, selon la formule, on va lui « renvoyer l’ascenseur ». À l’époque, on lui a promis plusieurs fois que l’OTAN ne viendrait pas au-delà de la frontière est-allemande de 1990. Le Secrétaire d’État américain, James Baker, lui précise même que l’OTAN ne progressera pas « d’un pouce vers l’Est ». À cette voix se sont jointes celles du Président George H.W. Bush, du Ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne de l’Ouest Hans Dietrich Genscher, du Chancelier ouest-allemand Helmut Kohl, du directeur de la CIA Robert Gates, du Président français François Mitterrand, du Premier Ministre britannique John Major, du Ministre des Affaires étrangères britannique Douglas Hurd, et du Secrétaire Général de l’OTAN Manfred Wörner. ».
Sans déconner... Et Roland Dumas... dans ce lot.
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