@DACH
L’agora est plein de ces vestiges, n’ayant même pas accepté la réalité des procés staliniens.
Avec Poutine qui nie de nouveau le massacre de Kathyn dont Gorby avait révélé ( ce n’était pas un scoop) qu’il était bien du aux forces soviétiques, et non aux nazis, ces gens là se sentent légitimé pour trafiquer de nouveau l’histoire, en la travaillant au rayon boucherie, comme n’importe quel tortionnaire.
La propagande a toujours été une spécifité soviétique, bénéficiant d’énormement de moyens.
En ça elle ne se distinguait pas des nazis, qui eux aussi avaient décidé d’en faire une affaire d’état, avec Leni Rifenstahl, la démiurge d’Adolph, en tête de gondole pour le culte de la force. Il s’agit de continuer à faire croire aux Russes que la boucherie d’Ukraine est légitime, en liaison toujours de la lutte contre le nazisme, mythe entretenu depuis 80 ans. A vrai dire le peuple Russe n’a pas besoin d’être trop influencé. Il a soif de revanche, en lien avec les années 90, « la grande humiliation » de la chute, sur lequel surfe Poutine.
Bien sûr il faut accabler l’occident, et transformer l’empire en victime, cet agglomérat qui a pourtant assujeti la moitié de l’europe et qui porte une responsabilité écrasante sur son destin, hors le goulag où sont passés un soviétique sur cinq....
On a vu la même amnésie dans les années 30 en Allemagne, quand Hiltler à fait son miel de « L’humiliation du traité honteux de Versailles », et autre « coup de poignard dans le dos », oubliant le militarisme qui avait poussé l’allemagne vers la guerre.
Rosa Luxembourg a été haï par les nazis, et liquidée. Gorby, qui a sauvé la paix, et sans doute davantage, n’est en rien responsable de la dislocation de l’URSS. Sa présidence a été très courte. Il a tenté de sauver son pays pris dans un cancer au stade terminal. S’il n’avait pas été là, l’histoire aurait été sans doute bien plus tragique. C’était un visionnaire, un homme de paix. Le voir comme un fossoyeur c’est comme confondre un chirurgien avec un croque mort. Ou Poutine....