@Philippulus
« En quoi la possibilité d’établir sans doute possible la paternité biologique serait-elle la fin du patriarcat ? »
Précisément parce que tout le patriarcat s’est construit sur son impossibilité. A partir du moment où l’évolution du génie scientifique et technique permet sans équivoque l’établissement de cette filiation masculine, c’est tout l’édifice laborieusement construit pour y pallier qui n’a plus lieu d’être et — comme nous le constatons quotidiennement — dont la logique s’écroule pan après pan. Nous sommes donc passés dans une nouvelle ère, c’est en tout cas mon analyse.
« Comment un non-né pourrait-il souffrir puisqu’il n’est pas ? »
J’avais bien lu ! Ma question portait sur « la souffrance de ne pas connaître son géniteur » ? J’entends bien que dans leur férocité à abattre jusqu’à la dernière pierre et fondation les infâmes institutions et symboles d’un patriarcat qui, comme je l’ai souligné plus haut, est d’ores et déjà révolu, ces temps survalorisent et jusqu’à la plus improbable toute forme de victimologie, mais je me questionnais sur l’ampleur de ce « traumatisme », bien significatif à mon sens des errements de notre belle modernité.
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations ! 