@chantecler
je n’ai pas besoin de commenter les délires de Ségolène, ils ont été ridiculisés partout dans la presse. Du Monde, à l’obs, à Libération. Maintenant, on peut s’asseoir dessus c’est sûr, et dire que la terre est plate, et que personne n’a jamais tué de chat à Boutcha, ou alors c’était il y a longtemps.
Cette forme de déni a toujours existé. Que ce soit à l’époque des procés staliniens, de Pol Pot, certains ont toujours chercher des preuves que les preuves n’existaient pas.
C’est en cours d’accélération maintenant. Un sport international issu de la bétise, de la colère, de l’incapacité des gens à supporter la réalité d’un monde non conforme à leur désir. Ces gens sont en colère. Partout. Souvent incultes, ils se foutent du réel, dont ils ne possèdent que quelques fragments. L’histoire les insupporte. Ils la veulent à leur convenance. Le groupe les exalte. Si vous êtes dans la rue, ils vous casseront la gueule.
On peut discuter des idées, mais non de la réalité d’un mur.
Les temps sont redevenus ce qu’ils étaient dans les années 30. Exaltation de la force, du message simple, fascination du fachiste, qui propose un mode d’emploi simple du monde et de sa compréhension.
Ségolène ne sait pas quoi dire pour revenir sur la scène médiatique. Ce n’est pas la première fois qu’elle sort de son trou assommant les médias comme une pythie de déclarations fracassantes. Avec Fillon, autre chouchou du Kremlin, qui avait des « responsabilités » en Russie, on peut dire qu’on l’a échappé belle, quand ces opportunistes ont postulé à la présidence.