Quelle paix ?

@DeRussie
Au moins votre pseudo ne cache pas vos sources et vos certitudes, ressemblant à la foi du charbonnier. 
En gros les Russes sont pour vous des redresseurs de tort...Difficlie de ne pas rire jaune devant ce qu’ils ont fairt, au propre et au figuré, de Boutcha à Marioupol. Une honte qu’ils devront purger durant deux ou trois générations
. Votre billet n’est qu’un tissu de mensonges historiques, propres à définir un attachement sectaire.

Il y a eut pas mal d’éliminés dans tous les régimes fachistes, que ce soit en allemagne nazie, au chili en argentine, et tant de fois en URSS....

Je n’ai pas le courage de vous faire la liste. Elle est trop longue. Vos propos c’’est du pur Poutine dans le texte. Il faut salir celui qu’on va assassiner, le transformer en objet de haine. Anna Arendt à beaucoup évoqué ce tansfert, dans ses écrits sur le totalitarisme. Je ne vous dirais pas de les lire. C’est peine perdue. 

@Captain Marlo
Vous faites partie de ces nouveaux inquisiteurs complotistes, pour qui l’information n’a qu’un sens : Trouver ce qui va dans votre sens. La girouette d’antan tournant selon le vent a fait place à celle coulée dans le béton, qui fait tourner le monde selon ses certitudes. 

 le bombardement de la maternité de Marioupol, est documenté et ne fait aucun doute quand aux faits, emplement documenté.

"Ce n’est pas la première fois que Ségolène Royal tient de tels propos. Le 5 août, cette dernière avait déjà déclaré sur Twitter : « Les ONG attendent aussi encore les preuves des horreurs alléguées, lieux et noms des victimes. Horreurs qui ont conduit à plus de guerre et stoppé tout processus de paix : femmes enceintes et bébés bombardés, tortures sur prisonniers, enfants victimes de viols : Où ? Quand ? Qui ? »

Les propos de Royal à propos de Marioupol sont parfaitement conformes à la propagande de Moscou, qui a nié l’existence de victimes du bombardement de la maternité, allant jusqu’à évoquer, par des canaux de désinformation, une mise scène. Des affirmations contredites par les faits. Les autres exactions mises en doute par Ségolène Royal, comme les viols et les cas de torture de prisonniers, ont aussi été largement documentées. Extrait du journal libération ; 

@velosolex
Quand à vos « Ukroniazis », reproduisant encore une fois la doxa du Kremlin d’une façon robotive, elle en dit plus sur vous que sur les victimes, sur lesquels vous crachez. 
Je peux aussi me gargariser de« Russonazis », qui serait d’ailleurs bien plus adapté à ces temps de génocide sur les civils, et de déplacements de population. 

Le propagandistte agit sur les mots, comme le faisait les fachistes allemands. Il faut réduire à la négation celui qu’on assassine. Le Juif était un sous homme, qui’l fallait dévaloriser par le verbe avant de le jetter à la fosse commune.

Vous préférez l’injure à l’analyse. C’est sans doute lié à vos possibilités, et à votre endoctrinement. Rien à dire d’autre. 

@chantecler
je n’ai pas besoin de commenter les délires de Ségolène, ils ont été ridiculisés partout dans la presse. Du Monde, à l’obs, à Libération. Maintenant, on peut s’asseoir dessus c’est sûr, et dire que la terre est plate, et que personne n’a jamais tué de chat à Boutcha, ou alors c’était il y a longtemps.
Cette forme de déni a toujours existé. Que ce soit à l’époque des procés staliniens, de Pol Pot, certains ont toujours chercher des preuves que les preuves n’existaient pas.
C’est en cours d’accélération maintenant. Un sport international issu de la bétise, de la colère, de l’incapacité des gens à supporter la réalité d’un monde non conforme à leur désir. Ces gens sont en colère. Partout. Souvent incultes, ils se foutent du réel, dont ils ne possèdent que quelques fragments. L’histoire les insupporte. Ils la veulent à leur convenance. Le groupe les exalte. Si vous êtes dans la rue, ils vous casseront la gueule.
On peut discuter des idées, mais non de la réalité d’un mur. 
Les temps sont redevenus ce qu’ils étaient dans les années 30. Exaltation de la force, du message simple, fascination du fachiste, qui propose un mode d’emploi simple du monde et de sa compréhension. 
Ségolène ne sait pas quoi dire pour revenir sur la scène médiatique. Ce n’est pas la première fois qu’elle sort de son trou assommant les médias comme une pythie de déclarations fracassantes. Avec Fillon, autre chouchou du Kremlin, qui avait des « responsabilités » en Russie, on peut dire qu’on l’a échappé belle, quand ces opportunistes ont postulé à la présidence. 

@velosolex

copié-collé : « Vous préférez l’injure à l’analyse. C’est sans doute lié à vos possibilités, et à votre endoctrinement. Rien à dire d’autre. » 

Vous parlez « d’analyse ». Pour ceci il faut sortir le nez du guidon du vélosolex, sinon on n’y comprend rien. Essayez d’adopter une métaposition.

Le monde financier a absolument besoin de conflits pour fonctionner. Séparer le Monde, en plusieurs blocs, pour les opposer, c’est « bon » pour le business.

La guerre en Ukraine procède de ce principe. L’Ukraine est simplement un « outil » aux mains de puissances économiques qui, à travers ce conflit, peuvent espérer des gains financiers importants. 

@velosolex
J’ai retrouvé dans le journal « Marie claire » un top des sorties des Ségolène. 
1 # La justice chinoise, un modèle de rapidité
Pourtant habituée aux grandes tirades dithyrambiques, Ségolène Royal est aussi une reine des bourdes. Comme en ce jour de décembre 2006, où lors d’un discours pourtant étonnamment rodé, elle plébiscite la rapidité de la justice chinoise, une des plus expéditives du monde et qui détient le record d’exécutions capitales. Certainement, la plus gênantes des « ségolinades ».

2 # L’épisode de la « bravitude »

3 # L’affaire Nolwenn à Quimperlé (ou le bus du Sénégal)

4 # Le Québec et la Corse libre et indépendants

5 # DesirDavenir.com : le site participatif, premier générateur politique de parodie sur le net.
Liste non exhaustive...

@Legestr glaz

Ce conflit en Ukraine est vraiment porteur pour la santé économique de certains groupes financiers d’envergure mondiale. 

...« Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi 3 août la »cupidité« des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits »scandaleux« sur »le dos des plus pauvres« grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine,. »...

https://www.ladepeche.fr/2022/08/04/guerre-en-ukraine-le-chef-de-lonu-denonce-les-profits-scandaleux-des-grandes-entreprises-petrolieres-et-gazieres-10471106.php

... «  « Le prix de cette guerre n’est pas bon marché. Mais céder à l’agression, si nous laissons faire, coûterait encore plus cher. » Joe Biden sait trouver les mots pour justifier une augmentation massive de l’aide à l’Ukraine, dont une intensification des livraisons d’armes. Mais Washington a aussi des intérêts économiques évidents dans le conflit. Les Etats-Unis tirent notamment profit de la guerre en Ukraine dans trois secteurs clés : l’armement, le gaz et l’agriculture. »...
https://www.letemps.ch/monde/armes-gaz-ble-etatsunis-tirent-profit-guerre-ukraine

... « Farine : pas de pénurie, mais la spéculation fait rage. »...

https://www.60millions-mag.com/2022/08/08/farine-pas-de-penurie-mais-la-speculation-fait-rage-20286

@Legestr glaz
La métaphore du vélo est interessante en soi, car le vélo, tant qu’il n’est pas électrique ne ment pas. Néamoins je pense plutôt que vous tentiez précisément d’encourager les gens à regarder leur roue avant, plutot que le virage qui vient, ou simplement le paysage. 
Le modèle que vous proposez est équipé d’oreillettes, comme les coureurs du tour de France, ce troupeau moutonnier. 
L’homme libre regarde au loin, et voit au delà des commentaires propagandistes, l’incendie. Un pays libre envahi par des soudards. Des centaines de milliers de civiles tués. Beaucoup ici changeraient bien vite de lunettes s’ils étaient sous le feu des bombes. 
La naïveté vient sans doute de l’occident. D’avoir fait confiance en Poutine, d’avoir pensé que ce pays resté féodal dans sa conception du pouvoir avait évolué, et pouvait être un partenaire fiable.
Sinon nordstream n’aurait pas été crée. Et l’occident aurait multiplié ses sources d’énergies. Eolien offshore, solaire, les possibilités ne manquent pas. Votre grille de lecture est périmée. Si le cynisme des industriels n’a pas hésité à sacrifier des hommes, en rapport avec des valeurs d’un monde passé ont existé, comme en 14, celui d’aujourdh’ui necessite de se mettre la tête à l’envers pour survivre.
Car il n’y a plus de bunker ou de pays neutre pour se réfugier. Seul la coopération volontaire peut nous éviter la débacle face aux enjeux. Poutine est un homme d’un autre temps, celui du KGB et de valeurs nationalistes archaïques, menant son peuple en enfer, et certainement aussi les autres, dans cette systémie. Qu’il fascine certains, comme Trump, n’est pas surprenant. Les plus déminis ont besoin d’un père. Nous continuons un chemin de mort archaïque dans un monde qui meurre et nous vomit. 

@Legestr glaz
’’.« Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi 3 août la »cupidité« des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits »scandaleux« sur »le dos des plus pauvres« grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine,. »..

En effet, et il n’y a pas que les entreprises d’hydrocarbures qui profitent de cette crise, de nombreux secteurs voient une culbute injustifiée des prix, au moins la moitié de l’inflation est artificielle. Les revenus ne suivent pas, la récession par panne de la demande plus encore que par de fausses pénuries se profile.

@velosolex
Je condamne l’agression militaire russe, mais pourquoi l’occident a-t-il cherché à s’incorporer l’Ukraine en sachant que cela serait considéré par la Russie comme une provocation ? Une solution de neutralité et de coopération bilatérale pour ce pays aurait été préférable pour la stabilité régionale et celle du monde.

Il n’y a pas de ’’partenaire fiable’’ lorsqu’on crée des causes de conflit avec lui, est-ce que les USA ont été un partenaire fiable quant ils nous ont ’’fait payer’’ notre opposition à leur guerre d’Irak ?
Trump a bien des défauts, ses idées sont simplistes, mais celle de ne pas emmerder les autres pays quand on peut l’éviter n’est pas stupide.

@velosolex

copié-collé : «  La naïveté vient sans doute de l’occident. D’avoir fait confiance en Poutine, d’avoir pensé que ce pays resté féodal dans sa conception du pouvoir avait évolué, et pouvait être un partenaire fiable. »

Pourquoi mettez vous Poutine, au centre du jeu ? Il serait le seul à porter le poids de ce qui se passe maintenant ?

Un seul exemple. Lorsque la guerre éclate en Ukraine, le prix de l’essence s’envole à la pompe, prenant immédiatement plus de 60cm d’euro au litre. Et pourtant...
Et pourtant il existe un délai de plusieurs mois entre l’extraction du pétrole, son transport, son raffinage et sa livraison sous forme d’essence ou de gas-oil.

Cette augmentation considérable du prix de l’essence immédiatement après le déclenchement des hostilités n’avait aucune raison d’être, strictement aucune. Le pétrole brut avait été acheté au prix du marché « d’avant ». Qui a donc profité de cette augmentation vertigineuse du prix de l’essence sur des stocks existants ? Est-ce que c’est Poutine ?

D’aucuns se sont fait des couilles en or sur le dos des Peuples. Mais, ce Poutine doit avoir une tête de jeu de massacre pour supporter les frustrations et les colères des uns et des autres. Pendant ce temps, les gros financiers à la manoeuvre se frottent les mains. Et l’Etat se félicite des rentrées de taxes sur les produits pétroliers. Rentrées suffisantes pour financer toutes les dépenses consécutives à la « gratuité » des tests PCR. Le « cochon payant » est parfaitement bien identifié mais, lui, il ne le sait pas et ne voit pas l’entourloupe. 

@Legestr glaz
’’ Lorsque la guerre éclate en Ukraine, le prix de l’essence s’envole à la pompe, prenant immédiatement plus de 60c d’euro au litre’’

En effet, et il y a aussi le yoyo sur la différence entre le sans-plomb et le gazole. Ce dernier étant dans le collimateur des autorités, les distributeurs sont incités à davantage marger sur celui-ci, actuellement 20 centimes de plus que le E10 -en l’achetant tout raffiné à des pays low cost il devrait au contraire couter moins cher, mais ces pays prennent aussi au passage leur commission-

’’ l’Etat se félicite des rentrées de taxes sur les produits pétroliers’’.

Le sujet des taxes sur les carburants est assez surréaliste, l’état ne veut réduire ni la TICPE ni la TVA, mais accorde une ’’remise’’ qui est en fait un moins-perçu sur ces taxes, jusqu’à la fin de l’année semble-t-il. Ensuite il y aura pleine taxe, dont une partie servira à financer un chèque-carburant sélectif.

@Eric F
Je suis loin d’être un va en guerre, et l’europe sans aucun doute aussi. Sinon elle n’aurait pas fermé les yeux quand la Russie a soutenu Bachar, et ses exactions, qui n’avait aucune chance de se maintenir au pouvoir face au mécontement général en Syrie. Idem pour la Tchéchénie. Ne parlons pas de l’anschluss sur la Crimée. Le Dombass, ce sont les sudètes de Poutine. L’opération speciale, qui ne devait être que « des manoeuvres », selon la terminologie Poutinienne a arraché enfin l’europe au sommeil. il en allait simplement de sa survie, comme en 39
. Et même les Ukrainiens n’ont pas cru à l’éminence de cette invasion, stupide et archaïque, coupant définitement tout espoir d’entente entre Russie et Ukraine, au nom d’un nationalisme fou. 
L’espoir de neutralité, ce sont les Russes qui les ont piétinié. Nul doute que si l’ukriane n’avait pas fait face avec courage, ce sont les pays baltes qui étaient anexés.
Poutine, ce criminel psychopathe, qu’on pensait joueur d’échec n’est qu’un vulgaire joueur de dame à la pettite semaine, incapable de projection. On comprend que Gorbatchev le dérange, et qu’il veule transférer toutes les impasses de l’urss, sur ce personnage qui a tenté de sauver les meubles, après la guerre d’afghanistant et le désastre de Tchermobyl. il ne connait que la force. Il s’est moqué de ce pauvre Macron qui l’avait invité à Brégençon il y a trois ans, et qui révait de partenariats, rêvant lui aussi d’ouverture...... 200 000 morts plus loin,
Poutine en est réduit à faire son chantage à la terreur. Il a fait tombé toutes les économies et les échanges de la sphère européenne. Le climat en Russie est celui de l’aire stalinienne, replié sur elle même dans un réflexe paranoiaque. . 
Pendant ce temps, les chinois observent le désasre. Ils sont intéressés depuis longtemps sur les territoires russes, peu peuplés, qui longent leur frontière....Qu’en aurait pensé le Tostoï de « guerre et paix »...Qui a lui ce grand livre toujours actuel ici ?..J’"admire la culture russe, comme la culture allemande. Reste que des abrutis soufflent à un moment donné de l’histoire sur des braises, pour attiser le désastre, en lançant leurs troupes prêts à toutes les exactions, pour rester au pouvoir. 

@Legestr glaz
 Pas besoin d’avoir étudié Adam Smith pour savoir que c’est lié à la spéculation liée à l’anticipation. Cela a concené le sucre, à d’autre moment, et cela a concerné aussi la moutarde. Les aigrefins surfent sur la crise. Au lieu de vous questionner sur ses conséquences connues, tentez de vous questionner sur celui qui l’a provoqué. 

Sans doute Poutine pensait que l’europe qu’il méprise, comme les Ukrainiens, voyant que des réservoirs de décadents et de pédés, serait incapable de réagir. Mauvaise pioche, cela ne s’ést pas passé comme prévu. Les cours du pétrole et du gaz ont fatalement remonté, et cela va provoquer une diversification des approvisionnements, autant que le développement des énérgies nouveles. Cela accélerera la transiton à la voiture électrque et se retournera contre les puissances prétrolières. La France a un énorme potentiel en solaire à développer et en éolien. Un élecrochoc qui peut être salutaire.
Car il fallait êre fou pour faire confiance à Poutine, le présent faisant preuve. En terme de massacre, ce n’est pas une tête de turc, mais plutot un artificier, et il n’a de leçons en ce domaine à recevoir de personne. 

@velosolex
Vous évoquez Bachar, mais qu’avions-nous à soutenir une rébellion dont on a rapidement pu voir qu’elle était récupérée par les djihadistes, déstabiliser ce régime a conduit à bien pire que ce qui existait, tout en comme en Libye, et précédemment en Irak (sans nous à l’époque). Au passage, il n’avait pas tout son peuple contre lui, mais les sunnites radicaux et quelques opposants de salon en exil (la fantomatique opposition démocratique)-.

Concernant la Crimée, vous omettez le premier épisode, qui a été l’instauration que nous avons soutenue d’un régime nationaliste et pro-atlantiste (par anti-russisme) en Ukraine. Or il y avait une base militaire russe à Sébastopol depuis des siècles et en accord avec l’Ukraine depuis le traité de 1997, pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que la Russie ne pouvait accepter que l’OTAN y mette les pieds.
Et le Donbass a été l’épisode suivant, Moscou avait beau jeu d’attiser le séparatisme face aux stupides mesures contre la langue et culture russe en Ukraine qui est un pays composite (comme si les Flamands brimaient la francophonie en Belgique).
La neutralité autour de ses frontières était la demande des gouvernants Russes que nous avons ignorée pendant des lustres (depuis Gorbatchev que vous évoquez), on a loupé le coche sur ce point.

Concernant les pays baltes, nous les avons mis en danger en attisant une crise qu’il était primordial d’éviter, jusque là il n’y avait pas eu d’alerte à ce point.

En bref, il fallait être benêt pour ne pas comprendre que Poutine pourrait devenir dangereux (eh oui, les forces russes ont eu la main ferme en Tchétchénie), il ne faut pas exciter un ours qui parait somnoler.
On pouvait s’entendre (ce fut une lune de miel à l’époque Chirac) à condition de garder ses distances (l’UE et l’OTAN ont grignoté trop à l’Est).

Macron, ah ben sur ce coup je ne vais pas lui jeter la pierre, il a vraiment essayé de jouer les bons offices (et comptait en tirer gloire, Jupiter nobélisé), mais lors de sa dernière visite en Russie, le commentaire russe a été qu’il ne pouvait pas prendre des engagements pour le compte de l’OTAN -les étasuniens le processus d’incorporation de l’Ukraine-.

Et enfin la Chine, eh bien elle se frotte les mains, la Russie s’en est rapprochée, et l’économie occidentale s’était déjà mise sous sa dépendance. Elle observe et profitera peut être de la diversion pour agir dans sa zone de proximité. Certains avaient vu le coup venir et préconisaient de lever le pied sur le vieux continent et reporter l’attention yankee sur l’Asie/Pacifique

@velosolex
’’Cela accélerera la transition à la voiture électrique et se retournera contre les puissances pétrolières’’

Vous rêvez, on n’a déjà pas assez d’électricité pour se chauffer et maintenir les entreprises en activité cet hiver (par exemple Duralex va interrompre sa production pendant la saison), alors les voitures électriques vont rester à l’arrêt. Du reste le marché automobiles neuf n’adresse plus que les riches, les autres achètent au prix fort des occasions anciennes plus ou moins reconditionnées. Heureusement les voitures ne rouillent plus et leur moteur est robuste (mais hélas pas les béquilles antipollution et l’électronique, on va raquer pour l’entretien).

En attendant un miracle qui permettra une énergie facile (fusion, oxygène...) dans quelques décennies ou jamais, les puissances pétrolières se font des couilles en or.

@velosolex

C’est assez fourbe, mais stratégique, de jeter les Peuples les uns contre les autres, et les Français les uns contre les autres. Entre les opposants stricts à Poutine et les partisans de Poutine, il se crée deux clans. Pendant ce temps, les puissances de l’argent ne sont pas dans le collimateur et peuvent tirer les marrons du feu et de gros, très gros profits. 

Alors que les gens du Peuple devraient être unis pour préserver leurs intérêts, ils se divisent laissant toutes les opportunités pour la grande finance d’emporter tous les lots.

Poutine n’est qu’un de ces acteurs mondiaux sur la scène internationale et les grands intérêts stratégiques ne sont pas divulgués au grand public. L’accès aux ressources devient un combat acharné. 

@Eric F
L’exemple de la langue française en Belgique est périlleux, car le Français est menacé dans les Flandres, et la xénophobie entre wallons et Flamands s’est renforcée. Il n’y aura pas de guerre heureusement entre les deux pays. Aucun n’est pas assez barge pour envoyer une armée pour défendre sa minorité comme Poutine l’a fait en Ukraine.
Aucun pays n’est étanche, et c’est une qualité, au niveau culturel. Les frontières sont des mythes, des constructions épisodiques qui se déplacent au fil des siècles. Des empires disparaissent, comme celui d’autriche Hongrie, d’autres pays sont en recomposition permanente, comme les pays de l’est.
La Pologne s’est déplacée de 1000 Kms. Des villes en un siècle ont changé trois ou quatre fois de pays. 
Les frontière la bas surtout sont toujours le lieu de rencontres linguistiques, où les autochtones sont pour la plupart heureux de leurs bi linguisme. On trouve des minorités allemandes dans toute l’europe, et jusqu’en Italie. L’allemagne a été assez stupide pour croire qu’elle pouvait surfer sur cette représentation pour faire le grand reich. Voilà que la même folie s’est emparé de Poutine, cet homme du passé, ne comprenant rien à la richesse des mélanges et des interconnexions. 
Non il ne fallait pas être bénet pour croire que Poutine pouvait êre dangereux. On n’est jamais stupide quand on se fait agresser sans raison. Même Zelensky n’y croyait pas. Les américains avaient prévenu des préparatiffs de l’invasion, mais aucun pays européen n’a voulu les croire.Les intérets commerciaux commandaient la raison et la tempérance. 
Pourquoi ? Parce que l’agression de l’Ukraine et ses massacres est stupide. Irrationnel et fou. Un réve de paranoïaque resté dans la nostalgie d’un empire colonial établi par la force. Tous les empires coloniaux ont disparu. Cette guerre d’un autre temps fait du surplace, gaspille des hommes, étalbit des lignes de fractures profondes et définitives, pour des pays qui avaient effectivement une histoire commune.
Les pays frontaliers ne veulent plus entendre parler de la Russie. Ils s’arrachent le Russe de la gueule, et c’est pas anecdotique en terme d’identité, et de rejet d’une culture honnie
On n’enterre Gorbatchov en maquillant l’histoire, en la faisant repasser entre les mains de la propagande. Poutine a effacé le goulag des livres d’histoire, considère que ce sont les nazis qui sont responsables du massacre de Kathyn, a confisqué l’histore soviétique au bénéfice de la Russie. Il censure à tout va, envoie dans les camps, torture et tue les opposants, et nomment nazis ceux qui osent se défendre. Il faut avaler des couleuvres et aimer le pas de l’oie, pour en faire son héros, et envisager que le pire n’est pas un problème pour ses enfants. 

@velosolex
’’Les pays frontaliers ne veulent plus entendre parler de la Russie. Ils s’arrachent le Russe de la gueule, et c’est pas anecdotique en terme d’identité, et de rejet d’une culture honnie’’
Une proportion significative de la population ukrainienne est de culture et langue russe, qui est nettement majoritaire dans les régions de l’Est. Donc ’’le rejet d’une culture honnie’’ était pour eux le rejet de leur propre identité culturelle (même si l’exemple de la Belgique n’est pas directement transposable, il y a quand même une similitude).
Un autre exemple dans un sens différent, la Tchéquie et la Slovaquie ont divorcé (sans violence) du fait de leur spécificités linguistiques et culturelles, cela montre à quel point l’unité d’un pays composite est difficile à ménager. Et plus encore quand on est voisin d’une puissance à forte susceptibilité (on avait l’exemple géorgien). Les gouvernants Russes ont alimenté les tensions internes ukrainiennes pour avoir sous la main un prétexte à intervenir. 

Même avec un dirigeant moins nationaliste et autoritaire que Poutine, la perspective de voir l’Ukraine (qui a des imbrications ethniques, historiques, et stratégiques (Sébastopol) avec la Russie) adhérer à l’OTAN n’était pas acceptable pour Moscou. C’était la ligne rouge.
Je ne m’étais pas non plus attendu à une attaque militaire russe contre l’Ukraine, et pensais que les manœuvres étaient une intimidation, mais les géopoliticiens professionnels, eux, auraient du prévoir ce risque non pas seulement au dernier moment.

@Legestr glaz
Il n’y a pas de clivage en France et en europe, surtout de l’est, sur la fermeté à avoir contre les nazis, je veux dire les Russes. Tout le monde a compris les enjeux. Poutine est victime de ses conseilers qu’il humilie. Aucun n’a voulu le contrarier dans son shéma d’anexion envers l’Ukraine, une affaire qui devait se passer en quelques jours, à la façon de la Crimée. Mais chut !...il ne s’agit pas d’une guerre, nous dit le grand leader, mais d’une « opération spéciale. »..
Ca rappelle la terminologie des « événements », euphémisme pour parler de la guerre d’Algérie. On ne peut rien contre un peuple qui affirme son identité. Et encore la France à l’époque avait le dessus au niveau miliaire, contrairement à la Russie en Ukraine.
Mais sans légitimité, on ne peut rester longtemps dans un pays, quitte à s’épuiser stérilement et à entretenir une image honnie à l’internationale.
Renseignez vous sur la guerre de libération d’Irlande. C’’est du pareil au même. Les Irlandais, chose troublante, ont subi une génocide par une famine artificielle crée par les anglais en 1850, si ma mémoire est bonne.
1 million de morts, pour une population de 8 millions d’habitants.
La même proportion de victimes de la famine que les staline a imposé à l’Ukraine, dans les années 30....C’est le premier shisme envers Moscou. L’identité Ukrainienne plonge ses racines dans ce ressentiment, entre autres.
Quand aux irlandais, leur lutte pour l’indépendance, n’avaiit sur le papier aucune chance d’aboutir. Ils avaient en face d’eux la premiere armée au monde. Mais cette guerre d’indépendance sera relayée partout dans le monde, et se soldera par des mouvements de boycott ( le mot en est issu)...
Des marches et des mouvements de protestation, sont relayés aux quatre coins du monde. L’angleterre sera obligée de négocier, et cette guerre inspirera toutes les luttes pour l’indépendance, l’inde en premier, qui s’inspirera des grèves de la fin, et des sit in.
Sur le terrain les troupes de résistants s’opposent au blacks and tan anglais, milices ressemblant aux groupes wagner, faisant des exactions pour casser le moral, ce qui bien sûr potentialisera la colère générale, pendant que les anglais n’hésitent pas à bombarder les villes. 
Bref, Poutine est une homme du dix neuvième siècle, cramponnée à des shémas de conquète périmée, dont l’internalisation des médias, renvoie une image aberrante en live de son pays. Il y a 100 ans les anglais ont pigé que leur guerre n’avait pas d’issue. Le problème de Poutine c’est qu’il se pense plus fort que l’histoire. C’est un désastre pour les Russes, et le prix du gaz et les calculs d’épicier n’y changeront rien !

@Eric F
Personnellement je n’y croyais pas non plus. Les guerres, c’est toujours un recul. Depuis 14 18, aucun gagnant. On ne gagne rien en semant la haine. L’amérique et l’asie se sont développés sur ces hoquets successifs qui se sont succédés en europe.
il aura fallu 70 ans pour que les allemands renoncent à leur grand reich, dont l’idée bismarkienne se potentialisera de plus en plus jusqu’à la catastrophe finale, qui a donné l’essor de l’URSS....
J’ai lu dernièrement « une exécution ordinaire » de Marc Dugain, écrit en 2008 et qui évoque l’urss puis la russie, en continuation de Staline à Poutine, dont l’auteur s’attache à retracer la trajectoire. Un roman sans doute, mais avec une trame historique réelle. 
On peut lire « l’affaire Toulaev », qui date mais qui est précieux. C’est écrit par un aparatchik au destin singulier, qui évoquera le premier la réalité du goulag, et la peur comme moyen de gouverner. Victor Serge a passé son enfance à Paris et en Belgique avant de retourner en union soviétique dés la révolution d’octobre. Et puis bien sûr « vie et destin » de Vassili Grossman, un pavé passé sous le manteau par Sakharov en 80. Actuellement des extraits de ce livre extraordinaire écrit par cet ancien aparatchik ancien combattant de stalingrad, sont diffusés sur france culture, en replay. Sa thèse n’a aucune chance de plaire ici, car il fait le parallèle entre les deux totalitarismes, le nazi, et le soviétique, et en conclu qu’ils sont de même essence. 

@Lynwec
On voit le polit bureau à l’oeuvre. Ca confirme totalement ce que j’avais dit et que j’assume totalement. Les trolls ont envahi ce site, et tentent d’imposer une doxa d’alignement sur les thèses Poutiniennes. 

@mmbbb
Je suis en désaccord sur une lecture unilatéraliste du conflit séparatiste, tant d’un côté que de l’autre. Il n’est pas seulement lié aux intentions des nationalistes ukrainiens, mais autant voire davantage aux actions de Moscou et ses relais qui ont instrumentalisé et sponsorisé l’irrédentisme pan-russe en Crimée et au Donbass.

Les dirigeants ukrainiens tenaient des discours de matamores, mais sans moyen de les mettre en oeuvre. Il n’est pas crédible une seconde de prétendre que les forces ukrainiennes allaient attaquer les régions séparatistes juste au moment ou les troupes russes étaient amassées à leur frontière pour des ’’manœuvres’’ et pouvaient foncer sur la pays (ce qu’elles ont fait, du reste).

@Jean-Luc Picard-Bachelerie
Dans votre article, vous avez écrit : ’’À essayer chacun de choisir notre camp, n’oublions-nous pas les autres, surtout notre camp commun, celui des peuples ?’’ . Il me semble qu’il faut donc d’abord s’efforcer de réfuter l’une comme l’autre des approches partisanes, relevant chacune du soutien à un impérialisme et/ou nationalisme, tout en se prétendant défenseur d’un peuple opprimé par le camp d’en face. J’espère que vous ne considérez pas cela comme ’’à côté du sujet’’.

Vous écrivez ’’nos oligarques tirent les marrons du feu’’, mais pas tous ni de la même façon.
Il y a évidemment des ’’profiteurs de guerre’’ comme le complexe militaro-industriel, et des ’’profiteurs de crise’’ comme les sociétés pétrolières. Mais globalement ’’les affaires’’ pâtissent de la situation, des entreprises engagées en Russie ont perdu leurs investissements et débouchés (Renault par exemple), l’explosion du prix de l’énergie conduit à des arrêt d’entreprises (verrerie notamment), l’érosion de pouvoir d’achat va réduire la demande, donc les débouchés, donc le PIB, etc. Certains secteurs tirent leur épingle du jeu (ubérisation, virtualisation...), mais globalement c’est le marasme pour les économies d’Europe occidentale qui pâtissent des sanctions irréfléchies et improvisées. Certains secteurs de l’économie russe dépendant de technologies occidentales ont également des problèmes, des oligarques apparaissent pour le moins réticents. Sur cet aspect économique, les yankees profitent davantage (notamment leurs hydrocarbures de schistes deviennent rentable, vus les cours, et trouvent des débouchés).

Au niveau des gouvernants, les situations de guerre (même à distance) et de crise sont des occasions d’affirmer leur autorité. Mon interprétation pour ce qui concerne nos pays est qu’ils n’ont plus guère d’emprise sur l’économie (mondialisée), ni d’efficacité pour maîtriser l’insécurité et flux migratoires, alors les crises leur permettent d’’exister’’ en s’agitant beaucoup et décrétant tantôt des contraintes, tantôt des consolations (en creusant la dette).

@Jean-Luc Picard-Bachelerie
On peut débattre de la notion de peuple et de nation, mais l’idée d’un peuple universel me parait très idéaliste (genre ’’l’internationa-a-a-ale de tout le genre humain’’). Dans le vrai monde il y a des pays, et ils ont des intérêts à défendre ; on parle d’’intérêt national’’ s’ils sont commun à l’ensemble de leur population, par exemple l’indépendance énergétique ou alimentaire, l’activité économique qui assure le plein emploi et le pouvoir d’achat, la sécurité face aux menaces...
Bon, on diverge donc sur ce point, je suis plutôt pour un certain souverainisme et une coopération internationale régulée.

Mais dans le système d’économie libérale mondialisée, il n’y a (théoriquement) plus de volontarisme d’état, d’interventionnisme, de protectionnisme, et alors les entreprises et corporations d’envergure mondiale ont plus de pouvoir que les états.
J’ai écrit ’’théoriquement’’, car certains états restent interventionnistes pour se protéger (Chine par exemple) et profitent de l’ouverture des autres états. Les pays de l’UE sont parmi les dindons de la farce, en interne la protection économique est prohibée malgré de fortes disparités entre eux, et ils sont très ouverts aux vents de la concurrence internationale (hormis les sanctions, manque de bol elles nous sont justement néfastes). Il se trouve que l’institution UE est par nature favorable au ’’libre échange’’, et que les gouvernements des pays membres sont presque tous dans le même courant de pensée, soit à droite par conviction que c’est bon pour les affaires, soit à gauche par naïveté internationaliste. Le seul pays qui a quitté l’UE est davantage encore pour le libéralisme financier et l’alignement sur les USA, ce n’est donc pas un contre-exemple.

On a un paradoxe en France, la population est parmi les plus réticentes au libéralisme à l’anglo saxonne, et Macron est de tout le plateau des présidentiables le plus en phase avec celui-ci. Là interviennent les sponsors, les média, etc. pour nous le vendre comme moderne et efficace (un nouveau Lecanuet en quelque sorte  et au second tour comme rempart contre le danger extrémiste (ça marche aussi bien si son opposant est de gauche radicale que de droite nationale). Est ce par intérêt ou conviction idéologique (les deux probablement), il est effectivement complice des oligarques selon votre expression, l’actuel débat sur la taxation des super profits des entreprises en est une preuve, l’absence de débat sur la taxation des hyper-riches me parait encore plus significative. Son mode de gouvernement autocratique tient à nos institutions et sa personnalité de chefaillon, mais sur le fond ses collègues de pays à institutions plus collaboratives font la même politique, voire pire -car Macron, échaudé par l’épisode des GJ, craint la rue, et achète d’une certaine manière la paix sociale-.

@velosolex

C’est, finalement, ce que j’ai écrit. Les Peuples sont des victimes des actions des puissances de l’argent qui veulent préserver leurs intérêts. Et celles ci sont prêtes à tout pour parvenir à leurs fins. 

Et c’est bien jouer le jeu de ces puissances de l’argent que de désigner tel dirigeant ou tel autre à la vindicte populaire.