@Lynwec
Vous argumentez encore une fois à sens unique, car il y a eu aussi des exactions de milices séparatistes dans le Donbass, ce n’est pas un conflit à sens unique, et ces milices étaient tellement bien équipées et financées par la Russie qu’ils ont réussi à tenir en échec l’armée ukrainienne. Même un enfant de six ans a compris que la Russie avait intérêt à entretenir un prétexte contre l’Ukraine ; les accords de Minsk, aucun des protagonistes ne les a respectés, et Macron s’est agité en vain en essayant de relancer le processus au ’’format Normandie’’.
Je suis d’accord que les dirigeants de l’OTAN ont eu tort de ne
pas avoir compris que Poutine ne céderait pas sur son refus de voir l’Ukraine incorporer l’OTAN. Mais Poutine est sciemment resté flou dans ses avertissements et intentions, les officiels russes ont jusqu’au bout nié avoir l’intention d’attaquer l’Ukraine -il pouvait brandir une menace ferme en cas de non renonciation au processus d’adhésion-.
Vous donnez l’exemple de la guerre d’Irak (la France y était opposée, et a reçu des sanctions étasuniennes), eh bien on est dans le même cas de figure, et même davantage car il y a présentement des annexions territoriales, donc voilà pour l’avidité que vous évoquez.
Concernant les sanctions économiques, d’accord avec ce que vous avez écrit plus haut que c’est se tirer une balle dans le pied, et on constate que Poutine est le plus malin dans cette affaire avec la riposte gazière.
Les pays producteurs d’hydrocarbures se frottent les mains, et les pays consommateurs de par le monde font les frais de ces conneries (comme s’il n’y avait pas déjà suffisamment de problèmes économiques !).
D’autres aussi se frottent les mains, ce sont les ’’khmers verts’’ qui se réjouissent de voir le prix des hydrocarbures exploser, mais ces abrutis taisent le fait que que plus on installe des éoliennes, plus il faut des centrales à gaz (voire charbon) pour les relayer les jours sans vent. Entretemps on a perdu la main sur le nucléaire civil sous leur pression.