@L’apostilleur
<
[Pierre
Birnbaum ]
regrette une nation juive supranationale, en droit d’exister au
sein d’autres nations avec ses propres règles et de s’exonérer
de toute redevance contraire.>
Cela
ressemble à du ’’communautarisme indépendant’’ à l’intérieur des
sociétés où il s’établit. Ce qui serait une forme de
’’séparatisme’’ (pour reprendre un terme à la mode), initialement sans
délimitation territoriale à l’intérieur des sociétés
’’d’accueil’’.
Ce
qui correspondrait un peu à l’idée Chinoise « un pays ;
deux systèmes » où Taïwan serait diffusé-éparpillé
sur tout le territoire de la Chine : ici un quartier, là une
maison, là un centre social, scolaire, médical, culturel, cultuel,
sportif, que sais-je. Les échanges économiques ou autres entre communautés se faisant je suppose de gré à gré.
Si
ce droit est donné à une communauté, il me semble exclu de pouvoir
le refuser à d’autres qui se considèrent comme aussi comme des
communautés. Des
’nations-communautés’, il peut y en avoir plein. Par exemple les
Cathos, les Bouddhistes, les Celtes, les LGBTQ, Amish, Vaudou, …
chacun peut considérer faire partie d’une ’’nation’’ spécifique
avec ses modes de vie, croyances et traditions propres. Le tout mélangé-éparpillé sur un territoire, sans autorité contraire dans certains domaines.
Quand
une communauté est assez grande-forte-riche et étendue
géographiquement, il serait naturel qu’elle décide d’inciter à l’exclusion des
communautés autres de son périmètre. C’est ce qui se passe en
Palestine, progressivement, depuis longtemps.
Mon
sentiment est que, dans un premier temps, les minorités agissantes
ont de bonnes chances de faire avancer leurs idées (ref. le concept
de ’’dictature de la minorité’’, développés par Nassim
Nicholas Taleb). Mon sentiment est aussi qu’à terme, à un moment ou
à un autre, le ’système’ pourrait basculer brusquement sur un
territoire donné.
Dans un sens ou dans un autre.