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Commentaire de Aristide

sur Les rapaces : somptueux mais trop souvent menacés


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Aristide Aristide 28 septembre 2022 12:32

Accuser de cruauté un rapace, c’est faire de l’anthropomorphisme en lui prêtant un travers humain. C’est évidemment absurde ! Absurde également de l’accuser de… « rapacité », un défaut lui aussi tristement humain, les comportements de nombreux dirigeants de la finance et de l’industrie étant là pour le démontrer.

Car le rapace n’a, contrairement à l’homme, rien d’un être belliqueux, envieux des biens de son voisin ou rêvant d’un pouvoir acquis par la force.

Un animal, autre différence avec le genre humain, fidèle en amour et respectueux de sa compagne ou de son compagnon.

L’homme est un animal, il me semble que personne ne le conteste plus, mais un animal singulier qui se distingue des espèces du règne. Il y a bien quelques animalistes pour nier cette singularité mais il ne sont légions et se distinguent par le ridicule de leurs postures.

Voilà donc que l’auteur ne craint pas les poncifs, la nocivité de l’homme paré de tous les défauts du monde et les autres animaux doués de toutes les qualités de mère nature comme disent certains écologistes béats.

Allons, les animaux n’ont pas de conscience et leur attribuer des qualités ou des comportements humains est aussi idiot que le contraire. 

Ce rapace n’est pas plus « rapace » que « belliqueux », ce qui est vrai car se sont des sentiments humains. Par contre il défend son nid contre toutes les attaques et de plus chasse jusqu’à la mort le concurrent qui serait sur son territoire. Non le rapace n’est pas belliqueux, mais son instinct le fera défendre sa progéniture et éloigner tous les concurrents. 

Il n’est pas non plus fidèle et respectueux. Respectueux ? On ne fait pas mieux en terme d’anthropomorphisme. Cette « fidélité » des rapaces n’existe pas, chaque année le male construit un nid, souvent le même que l’année précédente, et essaye d’attirer une femelle.

Le règne animal n’est pas le monde bisounours idéalisé des écolos des villes, c’est la lutte incessante pour la primauté dans la reproduction et la nourriture, pour la soumission du plus faible, pour la prédation ... Un monde violent où les lions tuent les lionceaux du père déchu pour pouvoir féconder leur mère qui en devient fertile, un monde où la violence est la règle ... Etr c’est pratiquement la même chose dans tous les espèces ;

Et l’homme dans tout ça ? Il a inventé la protection du faible face au fort par la justice, il abandonne un tant soit peu le tribalisme et a inventé la solidarité, il essai avec de grandes difficultés à inculquer la tolérance et la liberté de chacun, il parait même qu’il lutte contre les inégalités de toutes natures ...

PS : Un point d’accord tout de même. Je n’ai pas évoqué la nécessaire, je dirais même indispensable sauvegarde de la biodiversité qui à mon sens est encore plus urgente que la lutte contre le réchauffement climatique. La sauvegarde de la biodiversité est possible mais le sujet passe souvent après le climat ... C’est vrai que les deux sont liés mais il est possible d’agir sur la biodiversité indépendamment. 


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