@Mozart
Il existe sans doute un antisémitisme prégnant dans tous les pays, l’occident n’y échappe pas. Cependant, il faut arrêter de travestir l’histoire pour nos besoins propagandistes..

Les américains et les puissances alliés ont exfiltrés des nazis pour leurs propres profits et ont empêché qu’ils ne soient jugés à Nuremberg. Dans les plus importants il y avait un certain Stepan Bandera qui a été sauvé de Nuremberg par les USA et a travaillé pour eux depuis l’Allemagne jusqu’à son assassinat par le KGB. Son travail était de maintenir les forces anti bolchéviques / anti russes en Ukraine ... son héritage étant Svoboda et sa branche armée Pravy Sektor, ceux qui sont à l’origine du coup d’état de 2014.

Lisez cet article qui reste critique envers Poutine mais n’est pas béat devant la propagande et la falsification de l’histoire que mène actuellement l’occident. Ce ne sont pas des groupes d’extrêmes droite disparates, mais des idéaux nazis au sein même du gouvernement ukrainien.

Quant à vous bercer de démocratie, Tocqueville avait bien abordé le despotisme démocratique que l’on peut traduire par ce texte de Manuel Zafra Victor : « Le risque et la menace qui pèsent sur les démocraties ne sont pas seulement à identifier dans l’arbitraire ou les abus de pouvoir, mais surtout dans l’émergence d’un pouvoir qui, sans recours à la violence et dans le respect des libertés civiles, privera de liberté des citoyens se focalisant sur leurs intérêts particuliers. Ce despotisme ne saute pas aux yeux, et n’est pas fondé sur la peur comme le décrivait Montesquieu. Au contraire, il exerce sa domination de manière subtile : il ne réprime pas, il corrompt ; il bloque toute impulsion altruiste ou civique pour favoriser l’isolement et l’indifférence entre les individus. Il s’agit d’un pouvoir insaisissable, l’égalité de conditions (i.e. la véritable démocratie selon Tocqueville) rend le poids de l’opinion générale immense sur chaque individu, et ce phénomène s’explique plus par la constitution de la société que par les lois politiques. (…) Par conséquent, l’espèce de despotisme que les nations démocratiques ont à craindre se caractérise par une extraordinaire souplesse, surtout à travers l’insignifiance du détenteur formel du pouvoir ou de leur nombre, qu’il s’agisse d’un seul ou d’une assemblée ; l’aspect décisif n’est pas qui domine, mais plutôt le comportement des dominés, l’attention doit se porter sur la structure de l’obéissance plutôt que sur celle de la domination. »