Il faut signaler qu’Ayn Rand prêchait pour les autres, pas pour elle, qui a vécu une bonne partie de sa vie non pas de son dur labeur, mais de la générosité de ces adeptes, parce qu’elle était une sorte de gourou, décidant de qui devait épousé qui ou divorcer dans son cercle d’adeptes.
Elle s’est faite payer le traitement de son cancer du poumon qu’elle s’était infligé en fumant comme un pompier par le système de santé public américain (pas encore complètement démantelé par Reagan).
Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Il y a beaucoup d’exemples du même genre que la gauche américaine s’est fait un plaisir d’énumérer.
Elle est au cœur de la révolution conservatrice et de la vague néolibérale qui l’accompagne. Elle est amie avec des gens aussi insignifiant que Ronald Reagan, Margaret Thatcher, Milton Friedman et autres, qui tous adhèrent à son idéologie avec enthousiasme. Il est clair que Milton Friedman utilise l’idéologie de Rand comme prémisse à l’édification de la théorie économique néolibérale.
Vous avez raison de mentionnez dans les commentaires les problèmes que posent son idéologie à l’éducation des enfants. Elle n’a jamais voulu en avoir précisément parce que ça remettait en cause son idéologie. Ou plus précisément, elle ne voulait pas s’occuper d’êtres inutiles et improductifs...
Tout le discourt néolibéral ambiant, sur les entrepreneurs « créateurs de richesses » et autre balivernes reposent directement sur son idéologie : il y aurait des surhommes créateurs et la masse des gueux pour les servir.
A la limite, ça fout la trouille... Comment quelqu’un d’aussi médiocre a pu et continue à avoir une telle influence ?