Je fais mien le modèle suivant
- 1) dans l’univers matériel toute transformation se fait à entropie croissante,
- 2) un organisme vivant est une structure matérielle se caractérisant par la capacité à structurer de l’information, de produire de la négentropie, par exemple les êtres humains, les animaux, les plantes, ...
- 3) l’information structurée par chaque organisme vivant ne fait que passer dans son enveloppe matérielle et est mémorisée « pour toujours » dans un espace conjugué au notre - disons la « noosphère » - un espace où le temps n’existe pas et la lumière n’a pas de vitesse, la lumière est partout,
- 4) chaque information est signée par une clé supposée unique, disons son code ADN, assurant à chaque organisme vivant un accès privé à ses informations, cet accès en écriture et en lecture se faisant en temps réel,
- 5) un être vivant est un organisme vivant ayant conscience de sa mémoire, l’imaginant même située dans son enveloppe matérielle, la mort signant l’arrêt de cette conscience, pas de la mémoire,
- 6) des bugs dans le code ADN peuvent ouvrir des portes plus ou moins furtives entre des portions de mémoire appartenant à différents organismes vivants,
Et donc ?
Et donc il devient possible de raisonner sur des événements dits « paranormaux » comme « la télépathie, les conversations avec les morts, avec les animaux, avec les plantes, la vie après la mort, la réincarnation, les retours de mort imminente, de comas, de rêves, les prémonitions, et aussi les personnes « canal », les médiums, les calculateurs prodiges, les autistes, les anges gardiens, l’égrégore, l’enfer et le paradis et même Dieu tant qu’à y être. Sans oublier la mémoire de l’eau, l’homéopathie, la psychanalyse, les génies et les fous. »
Et donc ?
Et donc que pourrait bien nous apporter ce modèle sur l’intrication quantique ? « Ce mécanisme où deux particules quantiques sont parfaitement corrélées, quelle que soit la distance qui les sépare. » On pourrait peut-être imaginer que ces particules sont des machines à négentropie, donc des organismes vivants, donc possédant chacun une mémoire dans la noosphère. Et que leur corrélation parfaite n’est qu’un partage du même espace mémoire. Deux particules jumelles, tout comme ces jumeaux, l’un commençant une phrase, l’autre la terminant, simplement parce qu’elle se trouve dans leur mémoire unique. A quelques bugs près, bien sûr.
Et alors ?
Et alors je me dis que le monde est petit et que les moines tibétains doivent le savoir depuis longtemps, bien avant Teilhard de Chardin.
Je dis ça, je dis rien. Moi ça calme mes angoisses existentielles et c’est déjà ça de gagné.