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Commentaire de rpplbis

sur Ma journée de la violence faite aux femmes


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rpplbis rpplbis 8 octobre 2022 15:28

Lettre ouverte à Adélaïde Bon, Sandrine Roudaut et Sandrine Rousseau

(lettre envoyée, j’attends leurs réponses. J’ai écrit plusieurs fois à Julien Bayou, sans avoir eu de réponse pour l’instant)

A propos de leur livre Par-delà l’androcène.

Si ce que vous écrivez était vrai, je ne vivrais pas dans la misère juridique, politique, morale, dans laquelle des auxiliaires de justice me font vivre, je ne vivrais pas sous les mensonges et les insultes des juges et de leurs envoyés, psychiatre, psychologue et assistante sociale. J’aurais été au contraire encensé comme ne participant pas, au plus profond de mon âme à ce que vous nommez « virilisme », « androcentré » et d’autres façons semblables.

Voilà l’agression que j’ai subie de la part des juges à l’occasion de mon divorce, et dont les conséquences désastreuses s’appliquent tous les jours : Un psychiatre a postulé que ma mère était dépressive. Ce faisant, il viole le serment d’Hippocrate. Il prétend que je suis identifié à ma mère ! En moins d’une heure de temps, dans laquelle il a plus parlé que moi, il ne peut rien savoir de cela. Selon lui, je devrais m’interroger sur mon homosexualité ! Selon son postulat, je pratique une « confusion des rôles parentaux ».

Or, c’est bien le cœur de votre livre.

Je suis un homme déconstruit, selon vos dires, et c’était coupable au tribunal. Je vous cite : « Elle (la sensibilité) nous permet d’accepter l’altérité, de nous y confronter sans crainte et de nous penser au-delà des construits sociaux. Notre sensibilité nous retient aussi d’exercer notre pouvoir aux dépens d’autrui. » Je me suis bien pensé et conduit « au-delà des construits sociaux ». J’ai bien laissé la mère de mes enfants mener sa vie à sa guise, je n’ai pas exercé « mon pouvoir », pour reprendre vos mots, à ses dépens.

Les juges ont su et feint d’ignorer que mon ex-épouse cachait son argent, ce qui est contraire à la loi du mariage qui stipule que les époux concourent au ménage au prorata de leurs revenus. Comment pouvez-vous voir un pouvoir masculin dans cette attitude des juges qui cassent les faits en inventent selon leur fantaisie et nient l’idée même de justice ?

Les juges ont suivi cet avis, rompant les lois qui soi-disant les commandent en de nombreux points : 1/ l’invention d’une dépression à ma mère, invention calomnieuse, diffamatoire 2/ Je vais rajouter une information : les deux frères de la mère de mes enfants étaient incapables d’organiser leur vie et vivaient au crochet de la société, de pensions d’invalidité (j’écris un imparfait parce que l’un est décédé depuis) 3/ l’invention de rôles genrés qui s’appliqueraient à tous et seraient indiscutables (dans la lettre que j’envoie nommément à ces trois femmes, je nomme les juges qui ont écrit cela, qui l’ont daté et signé au nom du peuple français).

Pour moi, ils ont fabriqué, construit comme vous diriez un dossier de complaisance pour honorer cette idée ignoble, selon laquelle l’homme est coupable et la femme victime. Comme ils ne trouvaient rien dans le réel, ils se sont arrangés avec le réel pour rebâtir cette idée socialement bien portée dans certains milieux.

Je vous demande de prendre contact avec moi afin que je puisse reprendre pied dans ma vie et dans ma dignité de citoyen qui doit bénéficier de la loi de la République. Je souhaite participer au débat public que vous animez car j’ai largement montré que je ne correspondais pas au modèle viriliste que vous combattez. Sans le vouloir, les juges et leurs experts l’ont bien fait apparaître puisque c’est précisément cela qu’ils ont estimé « devoir corriger » (en toutes lettres dans leurs textes).

Dans l’attente de votre collaboration à la valorisation des hommes déconstruits, je vous adresse mes meilleures salutations.


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