Ma journée de la violence faite aux femmes
Tout le monde a l’air de croire que ce sont celles et ceux qui crient le plus fort qui ont le plus mal. Ce ne sont pas ceux qui crient le plus fort qui ont le plus mal. Pour crier, il faut même avoir pas mal de forces. Pour crier et se faire entendre, encore plus de forces. Celles et ceux qu’on entend ne sont pas les plus à plaindre.
La justice est représentée comme une balance. J'ai divorcé. Je n'avais aucun poids sur cette balance. Seule la femme comptait pour les juges et leurs envoyés.
J’envoie des textes à l’Association pour l’Autobiographie. Ce sont les seuls qui ne me jugent pas a priori. Les textes sont archivés et n’importe qui peut les consulter. J’en espère d’avoir un jour une lectrice ou un lecteur sensible à la violence qui m’a été faite, du fait que je suis un homme, et qui est complètement invisibilisée par l’idée que la violence entre les femmes et les hommes coule toujours dans le même sens.
J’ai divorcé et tout s’est passé comme si les juges, leurs envoyés, tout le personnel du ministère de la justice avait comme impératif de rétablir cette croyance que l’homme est violent et que la femme reçoit sa violence. Comme tous les faits qu’ils recueillaient indiquaient le contraire, ils ont inventé ce qui leur était nécessaire pour me rendre coupable et innocenter la femme.
J’ai été insulté par les juges, les magistrats du pays des Droits de l’Homme, parce que je m’occupais de mes enfants et que ce n’était pas mon « rôle de père », selon leurs termes. Voilà le mensonge de base : Ils ont postulé que ma mère était dépressive, sans la rencontrer, sans lui parler, sans l’interroger, sans rien lui demander comme s’ils pensaient : « on est la Justice, cela devient un « fait ». Pour « réparer fantasmatiquement ma mère dépressive (postulée dépressive) je vole le rôle de mère à la mère de mes enfants » et fait vivre tout le monde « dans une confusion des rôles parentaux » que le tribunal veut réparer, s’assignant à lui-même cette tâche, en m’éloignant et en me faisant payer (comme d’habitude). Le tribunal nous assigne aux rôles genrés, dont tant de gens disent qu’ils sont une horreur et que nous ne pratiquions pas.
Les juges m’ont demandé de « m’interroger sur mon homosexualité ». Ils ont été homophobes sans que cela gêne personne. Je ne suis pas homosexuel, je connais pas d’homosexuels… je me suis rapproché une fois d’une association d’homosexuels, ça ne les a pas motivés plus que ça. Ils ont compati, ils ont reconnu que c’était de l’homophobie, et puis c’est tout. Je ne suis pas homo, et voilà ! Mon combat, ma souffrance, la destruction de ma vie, pff.
J’ai beau informer tout le monde, cela ne percute pas.
Dans ce qui s’appelle le féminisme, il n’y a jamais, il n’y a nulle part, la vision du mâle que ces « féministes » souhaitent. Les juges m’ont reproché de faire ce que les féministes reprochent aux hommes de ne pas faire. Aucun des reproches que les « féministes » font aux hommes ne me concerne. Pourtant, aucune féministe ne m’a apporté de soutien, ni à ma famille ni à moi. Aucune féministe ne s’indigne que les juges aient sali ma mère par le mensonge pour nous ramener aux rôles genrés, me reprochant de ne pas les tenir.
J’ai fait un recueil d’une centaine des mille ou plus lettres que j’ai écrites à tout le monde, aux essayistes, aux philosophes, aux féministes reconnues, aux journalistes… je l’ai donné à l’Association pour l’Autobiographie. Monsieur le Président de la République, je suis citoyen, j’ai droit à la loi de la République, 206 p. Voici la référence : [APA 3965.00]
Il y a moyen de reprendre la procédure mais il me faut des soutiens, sans quoi, j’augmenterai mon malheur, comme cela s’est passé en appel, où les juges ont tout validé (la dépression de ma mère inventée ouvertement… et ce qui s’ensuit dans la « logique » de la Justice).
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