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Commentaire de rpplbis

sur Ma journée de la violence faite aux femmes


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rpplbis rpplbis 14 avril 2023 16:01

Troisième lettre pour Sandrine Rousseau, députée 

Madame la députée,

Vous avez déclaré que François Bayou avait eu « des comportements qui sont de nature à briser la santé morale des femmes ».

Les juges ont eu envers mes enfants et envers moi-même des comportements de nature à briser ma santé morale et celle de mes enfants, à tel point que vingt ans après, je suis toujours en lutte pour recouvrer mes droits de citoyen et les droits de mes enfants.

Ils m’ont diffamé de nombreuses fois. La diffamation est une allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne. Il y a diffamation même si l’allégation est faite sous forme déguisée ou dubitative, ou si elle est insinuée. Si l’accusation n’est pas un fait vérifiable, l’allégation relève de l’injure.

Les juges ont validé le texte d’un expert psychiatre qui s’étonne que je ne m’interroge pas sur mon homosexualité. L’homophobie est punie par la loi. Mais qu’est-ce qu’on fait quand les juges sont homophobes, quand on n’est pas concerné par l’homosexualité, qu’on ne connait pas d’homosexuel, qu’on ne connait pas d’association d’homosexuels ?

Je suis en lutte dans une grande souffrance.

Les juges ont validé le texte d’une assistante sociale qui prétend que je « jalousais mon épouse d’avoir continué sa vie d’artiste alors que je devais me contenter d’une simple vie de fonctionnaire » ? Pour m’insulter, les magistrats ne rechignent pas à insulter tous les fonctionnaires !

Cette même assistante écrit : « hypocondriaque, il s’inventait sans arrêt des maladies imaginaires qu’il croyait graves, se faisait suivre par de nombreux médecins et psychiatres, ce qui de l’avis de la jeune femme n’a servi à rien. » Je précise que mon épouse a deux ans de plus que moi et que je ne suis jamais nommé le jeune homme. Je n’ai jamais eu de nombreux médecins et psychiatres. Quand cette assistante sociale est venue chez moi, elle ne m’a pas parlé de cela. Je ne lui en ai pas parlé puisque cela n’existe pas, que je n’imaginais pas que quelqu’un puisse dire cela de moi, je n’imaginais pas que l’assistante sociale avait cela en tête.

Le comportement de cette envoyée des juges et le comportement des juges altère gravement ma santé morale. Je fais des efforts énormes pour garder de la joie de vivre.

Sur ce point, la justice est dans l’obligation de dire : madame dit que son mari se faisait suivre par de nombreux médecins et psychiatres pour soigner ses angoisses, elle estime que cela n’a servi à rien. Monsieur dit que ce n’est pas vrai. Nous ne pouvons rien en savoir et ne pouvons inclure cet aspect des choses dans notre décision.

Ils ont fait le contraire : ils ont validé la parole de la femme sans l’interroger, sans mener d’enquête, très facile à faire sur ce point comme sur tant d’autres. Ils ont considéré sa parole comme prouvée.

Le fait que mon épouse qui raconte cela estime que cela n’a servi à rien brise la balance de la justice.

Ces allégations qui ne me concernent en rien me font du mal, qui font du mal au rapport entre les femmes et les hommes.

Il n’y a aucune domination masculine dans le fait que des juges aient eu ce comportement nauséabond. Dans les trois points que j’ai extraits du dossier, (il y en a une centaine de ce tabac-là), nulle part mon avis n’est représenté.

Selon moi, ces envoyés des juges et les magistrats qui les valident comme experts, et valident leurs textes, avec ces ignominies dedans sont mes égaux, d’après les droits de l’homme. Et je ne leur ai fait aucun mal. Le juge F S (dans le courrier envoyé à Mme Sandrine Rousseau, je mets son nom) a validé ces monstruosités, juridiquement des diffamations. En appel, trois magistrats ont écrit que je n’avais pas fait la preuve de la partialité de l’enquêtrice sociale. De ce fait, ils nous privent, mes enfants et moi, de l’appel qui doit tout rejuger. Et puis, bien sûr, j’ai fait cette preuve un grand nombre de fois.

Il m’est nécessaire pour pouvoir sortir de la souffrance d’avoir subi de telles attaques immondes (je vous en ai donné d’autres dans mes deux précédents courriers) que tout soit rejugé, en application de la loi, loi appliquée à des faits avérés. Ce sont de fausses allégations, qui tombent sous le coup de la loi concernant la diffamation qui ont servi de base à la décision, d’une part.

D’autre part, les magistrats ont décidé selon des « rôles parentaux » que je ne respecterais pas, mon épouse en étant victime. Même avec les fausses allégations, la décision devait être de me garder la résidence des enfants, puisque sans s’en rendre compte, les juges ont reconnu que c’est moi qui m’occupais des enfants et de la maison. C’est ce que demande les féministes, me semble-t-il ?

C’est-à-dire qu’ils nous ont remis dans des rôles genrés, par la calomnie et le mensonge, la diffamation.

Je vous demande de me recevoir et de contribuer à la restitution de mes droits de citoyen et de ceux de mes enfants. Il ne peut entrer dans « l’intérêt de l’enfant » de salir leur père par des considérations sans aucun rapport avec la réalité.

Le harcèlement qui a été la méthode des magistrats dans ma vie (ils ont répété abondamment leurs diffamations) est « un comportement de nature à briser la santé morale d’un justiciable » à mille lieues de tout ce qui a été dit sur lui.

Recevez moi et apportez votre aide pour que cette humiliation d’un homme déconstruit cesse.

Je comprends que mes concitoyens ne veulent pas savoir que des magistrats sont capables de diffamer un justiciable, cependant, je veux mon rétablissement, ma dignité et m’y emploie activement. Je m’y emploierai jusqu’à l’obtenir.


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