@Legestr glaz
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... « L’une des nanoparticules les plus répandues aujourd’hui est sans doute le noir de carbone, utilisé pour renforcer nos pneus de voiture et améliorer leur résistance à l’usure – en 2018, ce produit représentait une industrie de 17,5 milliards de dollars. Nous peignons les murs de nos maisons avec des nanoparticules de dioxyde de titane. Les pilules que nous avalons pour traiter nos maux de tête ou des maladies graves sont généralement recouvertes de nanoparticules de silice ou de titane.
Plus récemment, les fabricants de plusieurs marques de crème antivieillissement vantent l’efficacité accrue que conféreraient à ces produits des composés actifs présents dans les liposomes – nanoparticules de graisse du même type que celles qui entrent dans la composition des vaccins à ARN messager contre la Covid-19.
Bref, les nanoparticules sont extrêmement variées et ont une énorme incidence. Certaines ne sont en outre pas bénéfiques. Par exemple, les particules nanométriques de suie que les fumeurs de cigarettes inhalent sont très nocives pour les poumons.
D’autres types de nanoparticules de suie sont libérées dans l’atmosphère par la combustion du carburant qui sert à propulser les avions et les navires de charge – celles-ci constituent les troisièmes principales substances responsables de la crise climatique. Toutefois, contrairement à d’autres gaz à effet de serre, la suie ne séjourne dans l’atmosphère que quelques semaines (le dioxyde de carbone y demeure des centaines d’années). Par conséquent, si nous arrêtions d’émettre de la suie dès aujourd’hui, les bienfaits en seraient immédiats. »...
Concernant le « noir de carbone » ou « black carbone » -BC- :
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Effets des BC sur la santé
D’un point de vue général, les particules fines sont aptes à pénétrer profondément dans le système respiratoire, les particules aux diamètres les plus faibles pouvant atteindre les alvéoles pulmonaires où le passage de substances dangereuses dans la circulation sanguine est possible. On considère généralement qu’il n’y a pas de seuil en deçà duquel l’exposition est sans effet.
Si la toxicité directe du Black Carbon est discutée, sa capacité d’agir comme vecteur de différents composés toxiques est par contre affirmée. Parmi ceux-ci, les plus fréquemment repris sont les hydrocarbures aromatiques polycycliques et des éléments-traces métalliques.
https://environnement.brussels/lenvironnement-etat-des-lieux/rapports-sur-letat-de-lenvironnement/synthese-2011-2012/environnemen-1