@Soucougnan
Décidément...
Un coup vous prônez la dérégulation qui est une trahison par Spencer de l’esprit de Darwin ; un coup vous dites que Darwin avait un pas de retard sur le libéralisme puisqu’il reprendrait ses principes. Dans la nature le droit de propriété n’existe pas à ce que je sache.
Or Darwin dit que si l’humain d’aujourd’hui est le produit d’une sélection naturelle, c’est pour ses capacités d’empathie, ses instincts sociaux et de coopération qui sont très forts. Tout le contraire du capitalisme libéral dont la philosophie relève de la loi du plus fort.
Quant à votre délire de la vie terrestre exportée sur d’autres planètes, je n’en vois absolument pas l’intérêt sinon que la fuite d’un monde que l’humain aurait détruit. Cela suppose qu’il irait faire la même chose ailleurs. Non content d’avoir saccagé la terre, l’humain irait donc foutre le bordel sur d’autres planètes. C’est de la fuite en avant. L’humain n’a pas besoin d’aller ailleurs. Tout ce dont il a besoin est sur Terre. Encore faut-il savoir gérer ses ressources naturelles et le modèle ce serait plutôt celui de la forêt et de la sylvigenèse.
La forêt vit de ses déchets. La terre meurt des déchets de l’humain. Nous vivons à l’inverse de la nature et c’est la faute au capitalisme qu’il soit libéral, néolibéral ou ultralibéral.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. » (DDH 1789) Le libéralisme n’a pas compris ce que cela voulait dire. Croyez-vous que la loi du plus fort, l’esprit de concurrence, les inégalités produites par le capitalisme a quelque chose à voir avec cet ce principe. Et comme je l’écris dans mon article : « Quelqu’un qui ne peut pas payer une facture d’électricité ou de chauffage a-t-il la liberté de choisir de vivre comme un milliardaire ? Non ! C’est le milliardaire qui a la liberté de vivre comme un pauvre. » Mais il ne le fait pas.