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Commentaire de velosolex

sur De l'art de la guerre - 1ère partie -


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velosolex velosolex 11 octobre 2022 12:11

La guerre est toujours une aberration. Un renversement du plateau du jeu d’échecs. On ne sait jamais quand on on l’entreprend les conséquences à venir, leur durée, leur imprégnation. Art ; et guerre en fait sont antinomiques, de plus en plus, au fur et à mesure du temps, balayant toute certitude à la vue de l’effrayante montée de la puissance des armes, ayant mené au nucléaire, dont se gargarrise l’idiot à la tête de la Russie, comme un gorille en haut de son arbre. Elle est devenue suicidaire et symbolise la dichotomie de l’homme scindé en deux, entre intelligence pure, et cerveau archaïque, gouverné par des émotions névrotiques. Clausewitz fut certainement pertinent, mais ses réflexions sont liées à son temps. 

Il y a une vingtaine d’année, fukuyama a écrit « la fin de l’hiistoire », qui était pour lui, la fin de la guerre, les conflits moyennageux d’antan devant se traduire de façon logique au niveau économique, de façon apaisée, tant les intérets des pays étaient connectés. Ce regard a cent ans en fait. Dés le début du vingtième siècle, beaucoup d’intellectuels crurent en la fin de la guerre comme possibilité et en toute logique. Romain, Zweig, par exemple crurent alors en l’eminence d’une europe. On connait la suite.

La « der des der » est toujours remise à demain, après qu’on est cru qu’elle concernait le jour d’hier. Poutine a donc remis le couvert en tout apragmatisme. Si la guerre de 14 aurait pu êre évité, celle ci n’aurait jamais du commencé. Personne de sensé n’y croyait, mais un insensé était à la tête d’un pays sous influence. Une aberration nationaliste montrant sans doute que ce pays n’a pas su s’adapter à la chute du mur, et que la reprise économique des années 2000 n’a pas gommé la névrose des années staliniennes. Garder les hommes qui furent les valets de ce régime à la tête de l’état, c’est du même tenant que si l’allemagne avait gardé dans les années 50 ses criminels de guerre à la tête de l’état.

Même si l’épuration fut incomplète en allemagne, l’URSS elle n’a jamais remis, à cause de la victoire imprévue et miraculeuse sur son ex allié nazie, son histoire tragique en question. Pas de Nuremberg. Juste de la propagande pour maquiller le tragique de l’’affaire. La propagande est la maladie endémique de la Russie, qui a fait une OPA sur l’ex URSS. On l’a vu quand le guignol infatué s’est cru légitime a célébré la fête de la victoire. Le mensonge et la manipulation sont toujours tragique. Comme dans les faimilles malades de névroses et de secrets cachés, ils obigent les états à vivre l’horreur une deuxième fois. 


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