@Soucougnan
Vous avez vraiment de la chance que vos inepties stimulent ma réflexion. Mais, avec votre dernier commentaire, je vois que finalement, vous faites partie des gens autrement désespérés que moi. Vous n’avez absolument aucun espoir de vivre dans un monde humanisé. Et en plus vous n’en avez pas le courage sous de fallacieux prétextes que l’humain serait incapable d’inventer un autre système que le capitalisme libéral. Je vous réponds point par point en 2 fois car Agoravox limite le nombre de caractères.
« (le
(...) capitalisme libéral dont la philosophie relève de la loi du
plus fort.)
Ooooh parce qu’à l’inverse, il y aurait de la bienveillance dans le
principe de survie du plus apte, un cœur qui bat et s’émeut
dans la nature. D’ailleurs cette chère mère nature pleure les
dinosaures comme des fils, à n’en pas douter, ouais ! »
Votre
postulat : l’humain n’est pas capable de se transcender, de
s’élever à la bienveillance. Qu’il n’a pas les dispositions à
la bienveillance ni à l’apprentissage de celle-ci, ni à la mise
en place d’une organisation bienveillante.
« Assez
de bêtises ! Je vous ai déjà précisément expliqué pourquoi ce
n’était pas moi mais vous qui constituiez une menace pour la liberté
en ce monde. Je vais à présent vous montrer que ce n’est pas moi
mais encore une fois vous-même qui faites peser une menace contre la
vie sur terre. »
Vous
ne m’aviez encore pas démontré que j’étais la menace. C’est
moi qui vous eai expliqué que vous étiez la menace à défendre un
système malveillant.
« Vous
dites que l’homme a tout ce qu’il lui faut sur terre, c’est faux. Il
est dans une impasse évolutive. S’il augmente sa population, il
meurt, s’il la maintient, il meurt et s’il laisse sa population
s’effondrer, il s’éteint à petit feu comme nombre d’espèces avant
lui. »
Non,
s’il revient à une consommation intelligente et en rapport avec ce
que la terre peut donner à tout le monde. Notre rythme de
consommation à nous Français est de 3 planètes / an si tout le
monde consommait comme nous. Les Américains 5 planètes. La plupart
des pays d’Afrique vivent en dessous de une planète. C’est cela
qui ne va pas. L’égoïsme d’une partie des humains qui n’est
pas la plus importante. Et c’est le capitalisme qui crée cela. La
moitié de la production alimentaire est jetée sans être consommée.
« Alors
on parle du réchauffement climatique, mais encore faut-il dire pour
qui celui-ci est un danger. Pour l’homme et son confort, assurément,
pour la nature, clairement non, car elle a connu pire. La période
est même un peu frisquette à l’échelle de son existence. »
On
est d’accord. Le discours sur le réchauffement climatique permet
aux capitalistes de nous continuer à nous vendre de la technologie
comme les voitures électriques et les centrales nucléaires.
« Ce
qui menace la vie et est la cause de l’actuelle extinction de masse,
c’est nous. »
Effectivement,
le
problème n’est pas le réchauffement mais la destruction du vivant
par l’humain. Les capitalistes n’en parlent pas car devant cette
hécatombe, la technologie ne sert à rien et il faut tout bonnement
ralentir énormément et nous servir de nos méninges pour vivre
heureux dans la sobriété et « réparer »
ce
qu’on peut de
la nature.
« Par
le simple fait d’exister de vivre et nous nourrir. »
Non.
C’est notre manière de vivre qui fait le désastre et non le
simple fait d’exister. Si nous vivions comme des animaux, donc le
simple fait d’exister, le vivant serait toujours là à se
débrouiller avec les aléas climatiques et les astéroïdes.
« Nous
avons pris une place trop grande, il n’y en a plus assez pour les
autres espèces, elles s’éteignent. Nous maintenir à ce stade ou
croître davantage, c’est la destruction assurée du vivant et la
nôtre (impasse évolutive). »
Assurément
nous avons pris une place trop grande. Mais si vous questionnez un
amérindien, il vous expliquera comment vivre en symbiose avec la
nature. Ce sont nos valeurs qui sont destructrices :
matérialisme, consommation, profit, croissance, création de faux
besoins par la publicité, concurrence, propriété absolue, se
croire plus intelligent que les autres espèces, etc. Continuer à
vivre sur ces valeurs, cela revient à suicider l’intégralité du
vivant, nous avec.