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Commentaire de Jean-Luc Picard-Bachelerie

sur Discours de Macron nous invitant sans coercition à la sobriété


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Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 octobre 2022 19:52

@Soucougnan
Vous avez vraiment de la chance que vos inepties stimulent ma réflexion. Mais, avec votre dernier commentaire, je vois que finalement, vous faites partie des gens autrement désespérés que moi. Vous n’avez absolument aucun espoir de vivre dans un monde humanisé. Et en plus vous n’en avez pas le courage sous de fallacieux prétextes que l’humain serait incapable d’inventer un autre système que le capitalisme libéral. Je vous réponds point par point en 2 fois car Agoravox limite le nombre de caractères.

« (le (...) capitalisme libéral dont la philosophie relève de la loi du plus fort.) Ooooh parce qu’à l’inverse, il y aurait de la bienveillance dans le principe de survie du plus apte, un cœur qui bat et s’émeut dans la nature. smiley D’ailleurs cette chère mère nature pleure les dinosaures comme des fils, à n’en pas douter, ouais ! »

Votre postulat : l’humain n’est pas capable de se transcender, de s’élever à la bienveillance. Qu’il n’a pas les dispositions à la bienveillance ni à l’apprentissage de celle-ci, ni à la mise en place d’une organisation bienveillante.

« Assez de bêtises ! Je vous ai déjà précisément expliqué pourquoi ce n’était pas moi mais vous qui constituiez une menace pour la liberté en ce monde. Je vais à présent vous montrer que ce n’est pas moi mais encore une fois vous-même qui faites peser une menace contre la vie sur terre. »

Vous ne m’aviez encore pas démontré que j’étais la menace. C’est moi qui vous eai expliqué que vous étiez la menace à défendre un système malveillant.

« Vous dites que l’homme a tout ce qu’il lui faut sur terre, c’est faux. Il est dans une impasse évolutive. S’il augmente sa population, il meurt, s’il la maintient, il meurt et s’il laisse sa population s’effondrer, il s’éteint à petit feu comme nombre d’espèces avant lui. »

Non, s’il revient à une consommation intelligente et en rapport avec ce que la terre peut donner à tout le monde. Notre rythme de consommation à nous Français est de 3 planètes / an si tout le monde consommait comme nous. Les Américains 5 planètes. La plupart des pays d’Afrique vivent en dessous de une planète. C’est cela qui ne va pas. L’égoïsme d’une partie des humains qui n’est pas la plus importante. Et c’est le capitalisme qui crée cela. La moitié de la production alimentaire est jetée sans être consommée.


« Alors on parle du réchauffement climatique, mais encore faut-il dire pour qui celui-ci est un danger. Pour l’homme et son confort, assurément, pour la nature, clairement non, car elle a connu pire. La période est même un peu frisquette à l’échelle de son existence. »

On est d’accord. Le discours sur le réchauffement climatique permet aux capitalistes de nous continuer à nous vendre de la technologie comme les voitures électriques et les centrales nucléaires.


« Ce qui menace la vie et est la cause de l’actuelle extinction de masse, c’est nous.  »

Effectivement, le problème n’est pas le réchauffement mais la destruction du vivant par l’humain. Les capitalistes n’en parlent pas car devant cette hécatombe, la technologie ne sert à rien et il faut tout bonnement ralentir énormément et nous servir de nos méninges pour vivre heureux dans la sobriété et « réparer » ce qu’on peut de la nature.


« Par le simple fait d’exister de vivre et nous nourrir.  »

Non. C’est notre manière de vivre qui fait le désastre et non le simple fait d’exister. Si nous vivions comme des animaux, donc le simple fait d’exister, le vivant serait toujours là à se débrouiller avec les aléas climatiques et les astéroïdes.


« Nous avons pris une place trop grande, il n’y en a plus assez pour les autres espèces, elles s’éteignent. Nous maintenir à ce stade ou croître davantage, c’est la destruction assurée du vivant et la nôtre (impasse évolutive). »

Assurément nous avons pris une place trop grande. Mais si vous questionnez un amérindien, il vous expliquera comment vivre en symbiose avec la nature. Ce sont nos valeurs qui sont destructrices : matérialisme, consommation, profit, croissance, création de faux besoins par la publicité, concurrence, propriété absolue, se croire plus intelligent que les autres espèces, etc. Continuer à vivre sur ces valeurs, cela revient à suicider l’intégralité du vivant, nous avec.


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