@mmbbb
Menteur,
comme vous y allez !
Dans
l’exemple cité (entreprise de Brioude), l’utilisation des
batteries permet de maximiser l’auto-consommation (couverture de
49 % des besoins en électricité, autoconsommation de 80 %
de la production totale, autres graphiques à l’appui dans le
document produit).
Alors
certes les terres rares et autres métaux des batteries posent des
problèmes écologiques (hormis l’hydraulique, aucun système de
production d’énergie n’est neutre de ce point de vue), mais
celles-ci ne sont utiles qu’en recherche d’autonomie sachant que
le système français, centralisateur, pousse plutôt à la revente
au réseau national qu’à l’auto-consommation. Une entreprise
produisant au-delà de ses besoins ne peut (en l’état de la
législation) revendre à sa voisine qu’en créant une entité
juridique ad hoc : l’usine à gaz habituelle !
Je
ne rebondissais que sur votre sous-évaluation du rendement de ces
panneaux, et non en proposant une solution globalisante. C’est même
tout le contraire : par chez moi les hangars agricoles se
couvrent de panneaux (financés ou loués) et de petites communes
investissent dans des solutions locales
(https://reporterre.net/Dans-le-Lot-le-solaire-citoyen-ca-marche)
Sachant
l’importance des pertes en ligne, produire et consommer localement
semble présenter un avantage non négligeable, et équiper les toits
des bâtiments, maisons, immeubles et entreprises lorsque ceux-ci
sont bien exposés n’apparaît pas si ridicule que cela pour
réduire la dépendance aux systèmes de production centralisés.
On
pourrait faire un parallèle avec les méthanisation : tant que
celle-ci est aux mains des agriculteurs, le procédé est vertueux,
dès qu’il passe à celles de très grosses entreprises, les rejets
et les consommations de productions agricoles vivrières déviantes
deviennent source de problèmes.
Il
ne s’agissait pas dans mon esprit (d’idiot écolo décroissant,
on aura compris) d’opposer recherche de solution nationale aux
solutions locales, mais juste de parler de complémentarité et de
faisabilité alors que les sources d’approvisionnement en matières
premières sont appelées à devenir de plus en plus problématiques.