"Alors soyons sérieux et réservons le mot de guerre à ce qu’est
véritablement la guerre, c’est-à-dire à un engagement militaire total
entre belligérants où, comme le pointait Clausewitz, s’effectue
inévitablement une montée aux extrêmes qui, dans ce cas, celui d’une
agression sur un des pays de l’OTAN ou même, celui du recours à l’arme
nucléaire en Ukraine, fût-elle tactique, mènerait le monde au bord du
gouffre, tout près de minuit, sur l’horloge de l’apocalypse."
Remarques
tout à fait pertinentes.
En attendant, j’aurais bien aimé ne pas avoir
à dire cela, nous sommes devenus de fait bien que nos décideurs politiques le dénient, avec
quelques pays de l’UE, des cobelligérants pour la Russie et tout un tas de pays
qui nous observent. Personne n’a demandé notre avis ni tenté de réunir dans les
pays les conditions d’un authentique débat. C’est un blackout démocratique, un
de plus.Il est loin d’un coup le temps où l’on nous chantait que l’UE c’est la
paix (la dernière fois c’était lors de la campagne des élections européennes avec à chaque
fois le même exploit de participation depuis la mise en place du parlement).
Pour ceux
qui ont un peu de temps, un très beau livre (ce n’est pas un pavé, il a la brièveté
percutante de ceux qui ont des choses authentiques et essentielles à rapporter, ce livre parle de la 1ère guerre
mondiale) écrit par un jeune allemand Erich Maria Remarque en 1929, paradoxalement
plein d’espoir et prémonitoire jusqu’à aujourd’hui." À l’ouest, rien de
nouveau".