@Pie 3,14
La guerre est aussi imprévisible et redoutable que le feu. Personne ne peut jurer de rien mais la doctrine russe d’utilisation des armes nucléaires serait mise en oeuvre, le cas échéant. Poutine perdrait non seulement son pouvoir mais il sait aussi qu’il perdrait la vie comme la plupart d’entre nous.
Des officiels US ont ouvertement appelés à la possibilité de frappes nucléaires préventives, sans trop se soucier eux aussi des représailles, comme si le monde allait continuer de tourner comme avant...
Les mêmes, jurant qu’on peut y aller, les russes n’utiliseront jamais l’arme nucléaire, sont ceux qui jugeaient que l’OTAN pouvait s’étendre jusqu’à la frontière russe sans problème, ceux qui qualifiait Poutine de « nouvel Hitler » rongé par l’idéologie de la « Grande Russie », pour ensuite le juger « raisonnable » quand à l’utilisation de l’arme nucléaire.
Je peux vous assurer que des gens connaissant bien mieux le dossier que vous et moi sont inquiets et pas à cause des russes...
Les dirigeants US se sont mis le dos au mur et ne peuvent « pas perdre » (alors qu’ils ne sont pas officiellement en guerre contre la Russie) et pourraient être tentés de lancer des troupes de l’OTAN sur le territoire ukrainien. Tout déséquilibre des forces classiques en défaveur de la Russie menaçant son territoire (dont la Crimée et le Donbass font désormais partie) serait éligible à une frappe nucléaire et ensuite tous les paris sont ouverts.
L’Ukraine sera un champ de ruines, non parce que « les ukrainiens » ou les russes ne veulent pas négocier, mais parce que ni les USA, ni Zelensky ne veulent en entendre parler.
Hypocrisie monstrueuse des occidentaux qui tolèrent des occupations violentes de territoires par l’enclave sioniste en Palestine (territoires occupés, Golan), par les USA en Syrie, Irak, un peu partout à vrai dire et récusent le droit de régions parlant russe et ayant fait partie de la Russie de choisir leur destin (sous la pression des évènements il est vrai).
Poutine avait avertis en son temps que le précédent du Kosovo, était une bombe à retardement au coeur d’une europe centrale en patchwork, suite à deux guerres mondiales. Qui l’écoutait alors, pas plus qu’aujourd’hui ?
Il a pourtant dit bien avant le 24 février 2022, « Vous allez nous écoutez maintenant... ». Il n’a qu’a envoyer quelques Kinzhals équipés d’ogives nucléaires et aucun bouclier ne pourra empêcher leur livraison n’importe où en Europe.