@tashrin
@lecoindubonsens
Il me semble nécessaire, dans ce genre de débat, d’évoquer les charges patronales avant de commencer à s’écharper.
La France est l’un des rares pays à foncer à marche forcée vers un système néolibéral, tout en maintenant des impôts, des prélèvements, des taxes et des charges (salariales autant que patronales) répondant à un système solidaire de gauche.
L’exemple du chômage donné dans ce texte en est un parfait exemple : il s’agit bien d’une assurance prélevée sur salaire, donc obligatoire, mais qu’on s’échine à vous refuser quand vous en avez besoin.
Idem pour les cotisations retraites, dont on recule sans cesse l’âge à taux plein
Idem pour la sécurité sociale, au point que vous devez quand même souscrire une mutuelle complémentaire. Et cetera.
Quant aux impôts sur le revenu, je préfère ne pas en parler...
Il en va exactement de même du côté employeurs.
Une telle schizophrénie économique et financière attire inévitablement quantités de vautours, de requins et de hyènes néolibéraux dans ce type de gouvernements : car non seulement les caisses de l’état sont bien provisionnées (permettant d’octroyer des bons salaires aux dirigeants, avec prises en charge multiples, avantages et retraite inconditionnelle à vie), mais en plus on peut s’amuser à retirer progressivement à ce bon peuple tout ce pour quoi on le taxe, et même lui rajouter des impôts et prélèvements, et même faire exploser les prix...
On en est à un stade où nous aurions dû leur trancher la tête depuis longtemps. Ils ont le beurre, l’argent du beurre, et le sourire des néo-cons du genre de l’autre quidam...