@Pauline Gavrilov
Vous semblez acquise à cette idée qu’il faut décarboner la production d’énergie. Je comprends qu’il est plus facile d’accepter des idées que l’on vous assène comme des coups de matraque à longueur d’année que de les contester.
Le CO₂ anthropique ne peut pas produire un réchauffement climatique pour la simple raison que l’effet de serre du CO₂ est saturé. Tout le rayonnement thermique de la terre que le CO₂ est capable d’absorber est en fait absorbé sur une épaisseur d’atmosphère ridiculement faible d’environ 10 m. Si on ajoute du CO₂, ce rayonnement sera absorbé sur une épaisseur un peu plus faible. C’est tout. Mais comme tout le rayonnement thermique que le CO₂ est capable d’absorber l’était déjà, cela ne produira aucun effet sur la température à la surface de la terre. On peut donc en ajouter autant qu’on veut sans produire aucun effet sur le climat.
Par contre, une élévation de la température de la planète pour d’autres raisons produit une augmentation de taux de CO₂ atmosphérique puisque l’eau de mer absorbe le CO₂ en raison inverse de sa température.
Il ne faut pas confondre la cause et l’effet. La doctrine du réchauffement climatique par le CO₂ anthropique est une escroquerie tendant à enrichir certains et à nous diriger vers un gouvernement mondial. Quand on voit l’impéritie, la vénalité et le mépris pour les populations de la commission européenne, on n’ose pas imaginer ce que serait un gouvernement mondial.
Pendant le carbonifère, le taux de CO₂ était environ 30 fois ce qu’il était en 1900 alors qu’aujourd’hui, il n’est que 1,3 fois plus élevé qu’en 1900. Et pourtant, la température durant le carbonifère était tiède. La végétation était luxuriante parce que les plantes se nourrissent du CO₂ atmosphérique. Où est passé tout ce CO₂ ? Une partie a été piégée dans le charbon et les hydrocarbures fossiles. En les brûlant, on ne fait que restituer à l’atmosphère ce qui lui a un jour appartenu. Une autre partie s’est combinée aux ions calcium de l’eau de mer pour se retrouver piégée d’abord dans les coquilles des crustacés, ensuite dans les dépôts de calcaire. Ce CO₂ est perdu définitivement pour l’alimentation des plantes.
Si rien n’est fait pour réduire la vitesse à laquelle la population humaine augmente, il faudra plus de nourriture, donc plus de CO₂ atmosphérique pour faire pousser tous ces légumes et céréales. Pas moins de CO₂.
Pour l’énergie nucléaire en France, c’est plutôt mal engagé. Il fut un temps où la France était un — sinon le — leader dans ce domaine. C’est fini. Grâce aux attaques des écolo-gauchistes, l’industrie nucléaire française est aujourd’hui moribonde. Les spécialistes sont partis ailleurs et les jeunes universitaires ne veulent plus prendre le risque de s’engager dans cette filière à l’avenir incertain. La Pologne qui vient de décider de construire un parc nucléaire a préféré passer la commande aux USA plutôt qu’à la France. C’est tout dire.