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Commentaire de Legestr glaz

sur Des conséquences de la folie collective


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Legestr glaz Legestr glaz 1er novembre 2022 16:58

@Eric F

copié-collé : « dans les organes respiratoires fragilisés par le virus ».

.... Que m’avait refilé ma petite fille ??? Goujat ! Un rhume ne se communique pas. Ce sont les personnes soumises au même air, plus ou moins pollué, qui le respire, et qui développent, selon l’état de leur balance « oxydants / anti-oxydants », une maladie respiratoire ou pas ! 

Dans les organes respiratoires fragilisés par les agents pathogènes en suspension dans l’air : PM10, PM2,5, PM0,1. Parce que les chercheurs savent parfaitement bien que certaines de ces toxines atmosphériques, dont les hydrocarbures aromatiques polycycliques -HAP provoquent un endommagement de l’endothélium vasculaire et augmente la tension artérielle.

Et les personnes qui sont victimes, c’est à dire qui sont gravement malades et/ou qui décèdent de ces matières particulaires -MP issues de la pollution sont très exactement celles qui présentent un endothélilum amoindri et un problème pré-existant de tension artérielle. Laissez les « virus » là où ils se trouvent le mieux : dans le néant de nos pensées. 

... «  

Brook a passé en revue les études faites sur le sujet et résume comme suit les principaux mécanismes qui ont été identifiés21 (figure 2) :

  • Déséquilibre du système nerveux autonome (SNA) : lorsque les PM2,5 sont respirées et qu’elles atteignent le système respiratoire distal, elles interagissent avec des récepteurs et des terminaisons nerveuses probablement situées sur les cellules pulmonaires, activant ainsi le SNS, avec peut-être une désactivation du système nerveux parasympathique, ce qui induit une vasoconstriction artérielle et l’augmentation des résistances périphériques. Cette théorie a été renforcée par le fait que la variabilité de la FC diminue notablement après une exposition aux PM, indiquant l’hyperactivité du SNS. C’est ce mécanisme qui explique la réponse tensionnelle rapide après une exposition aiguë comme vu dans les études expérimentales.

  • Le dépôt des particules fines sur les voies respiratoires est une agression, un stress oxydant, qui active une cascade de réactions avec libération de molécules vasoactives (endothélines…) et pro-inflammatoires (cytokines, interleukines, TNF-alpha…), sécrétées probablement par les cellules pulmonaires. Wauters et coll. ont récemment démontré dans une étude expérimentale que l’exposition à des échappements de diesel dans des conditions similaires au trafic auquel nous sommes exposés quotidiennement, induit une dysfonction endothéliale principalement par l’inhibition de la vasodilatation induite par le monoxyde d’azote (NO).22 Cette dysfonction endothéliale ainsi que l’état inflammatoire induit sont à l’origine de l’altération de la régulation de l’hémodynamique créant un déséquilibre en faveur de la vasoconstriction.

  • Les PM2,5, au vu de leur très petite taille, sont capables de traverser la barrière alvéolo-capillaire, de se disséminer dans la circulation systémique et de se déposer directement dans les tissus et les organes. Certaines de ces particules ont une propriété proinflammatoire propre et contribuent directement au déséquilibre de la régulation des résistances par leur action vasoconstrictrice.

  • Enfin, dans une étude lausannoise, on a mis en évidence qu’une concentration élevée de PM10 est associée à une pression nocturne et une réabsorption de sodium durant la journée plus élevées ce qui pourrait aussi contribuer à augmenter le risque cardiovasculaire en particulier chez les patients hypertendus.


C’est même dans le »nouvel obs«  !

... »Depuis le pic de pollution, Marc Jaber, médecin pneumologue à Paris, a vu une hausse de 35% des plaintes pour gêne respiratoire sévère. Il répond aux questions de « l’Obs ».

Qu’est-ce qui différencient les effets de la pollution d’un rhume banal ?

Cliniquement, un rhume peut s’infecter : quand le nez coule, la couleur devient grisâtre, brunâtre. Avec la pollution, l’écoulement est transparent, avec une obstruction nasale liée à l’excitation des glandes qui s’enflamment et bouchent le nez. De plus, le rhume est associé à un petit état fébrile.

La fatigue ou la perte d’appétit peuvent-elles aussi être des symptômes ?

En période de pollution, le cerveau et les autres organes sont moins oxygénés. Comme les cellules ne respirent pas correctement, cela engendre une asthénie, c’est-à-dire une fatigue. Manque d’appétit, manque d’initiative, la pollution attaque tout.


https://www.nouvelobs.com/sante/20161208.OBS2375/pollution-rhume-toux-ne-prenez-pas-ces-symptomes-a-la-legere.html




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