@lecoindubonsens :
Les grossses entreprises se justifient pour certaines productions industrielles de grandes échelles (automobiles, cimenteries, sidérurgie,..) dans une certaine limite (rachat et concentration de plusieurs marques), mais pas du tout pour les boulangeries, restauraurants, cafés, coiffeurs, laboratoires pharmaceutiques, taxis, maisons de retraites, cliniques, agences immobilières,... qui sont trustées par des chaînes capitalistes et qui cessent d’être des petites entreprises indépendantes en concurrence. En France il y avait plusieurs milliers d’ateliers et d’usines de chaussures indépendantes, avec leurs marques, il y avait un marché.
Le système français des pharmacies fonctionne très bien avec une marge commerciale sur les médicaments qui est fixée et très faible (mais libre sur la parapharmacie), le nombre de pharmacies est fixé proportionnellement au nombre d’habitants, interdiction pour un non pharmacien de posséder une pharmacie, et pour un pharmacien d’en posséder plusieurs, il doit s’en occuper personnellement.
Même les réseaux bancaires pourraient être imposés sous la forme d’agences indépendantes avec un patron comme un agent immobilier, en plus d’imposer aux banques un vrai fonctionnement mutualiste.
Pour les réseaux d’eau, d’électricité, de trains, de routes, de pompiers, de gendarmerie, la notion de marché et de concurrence n’a pas de sens.