rudy reichstadt
Formation
Il est diplômé en sciences politiques de l’Institut d’études
politiques d’Aix-en-Provence (2004). Son mémoire, dirigé par Guy Drouot,
professeur en sciences de l’information et de la communication, est
consacré à la médiologie de Régis Debray. Sa dilection pour le compagnon
de route du Che semble avoir marqué ses années de formation
intellectuelle, tant et si bien qu’il confesse sa dette envers le vieux
maître sur le forum du Nouvel Obs en 2005 « Mon cher Monsieur
Debray, je me permets une telle familiarité car le peu de choses
auxquelles je crois, en matière politique, ce sont vos livres sur cette
éternelle et répétitive comédie, la politique. » Il poursuit des
études de géopolitique à Paris VIII avant de préparer le concours
d’entrée à l’ENA à l’IGPDE (Institut de la gestion publique et du
développement économique).
Parcours professionnel
En 2004, il devient rapporteur à la Cour nationale du droit d’asile
(CNDA) de Montreuil. Cette « profession » consiste à rédiger des
rapports sur la demande d’asile d’un étranger, puis de la présenter
devant les juges lors de l’audience. Il n’est pas rare que les
rapporteurs soient des militants zélés, qui ont pour vocation de « sauver le plus de personnes possibles ».
Six ans plus tard, il entre au service de la Jeunesse et des Sports de
la mairie de Paris et occupe la fonction de chef du bureau des affaires
financières. Il est nommé, en 2015, délégué de signature du maire de
Paris pour les affaires juridiques et financières de la Direction de la
Jeunesse et des Sports de la Mairie de Paris. Il vit de son activité de
directeur de l’Observatoire à partir de 2017, date qui coïncide avec le
soutien financier apporté par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Fin septembre 2021 il est nommé par Emmanuel Macron comme un des quatorze membres de la commission « Les Lumières à l’heure du numérique » pour lutter contre le complotisme et les fake news. La commission présidée par Gérald Bronner, lui-même auteur de fausses nouvelles, est vivement critiquée et un de ses membres démissionne immédiatement.
Pratiquement au même moment il est annoncé comme chroniqueur de Franc-tireur,
un nouvel hebdomadaire de ligne « centriste » lancé par le tchèque
Daniel Kretinsky courant novembre 2021, dans la perspective des
élections de 2022 en France, avec un clair soutien en faveur d’Emmanuel
Macron.
christian perronne
Fonctions
- Professeur en maladies infectieuses et tropicales à la faculté de médecine Paris Île-de-France Ouest, à Montigny-le-Bretonneux, devenue plus tard UFR des sciences de la santé puis UFR des sciences de la santé Simone Veil (université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, UVSQ)9.
- Depuis 1994, chef du département de médecine de l’Hôpital universitaire Raymond Poincaré à Garches, Assistance publique - Hôpitaux de Paris73. Démis de ses fonctions en décembre 20206.
- Directeur-adjoint du Centre national de référence sur la tuberculose
et les mycobactéries de l’Institut Pasteur de Paris, jusqu’en 199874.
- Président du collège des enseignants de maladies infectieuses et
tropicales (CMIT), cofondateur et ancien président de la Fédération
française d’infectiologie (FFI)75,76.
- En 2005, président de groupes de travail élaborant des
recommandations basées sur les preuves du traitement antibiotique des
infections respiratoires à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, ex-AFSSAPS)77.
- Président de la section maladies transmissibles du Conseil supérieur d’hygiène publique de France de 2001 à 200778.
- Président jusqu’en 2016 de la commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique (HCSP)79,80,81.
- Membre du conseil scientifique de l’Institut de recherche en microbiologie et maladies infectieuses (IMMI, INSERM) jusqu’en 201382.
- Président du Conseil national des universités (CNU), sous-section Maladies infectieuses et tropicales13.
- Ancien membre et vice-président du groupe ETAGE (European Advisory
Group of Experts on Immunisation), groupe d’experts conseillant la
politique vaccinale dans la région Europe de l’Organisation mondiale de la santé83,84,85.