@lecoindubonsens :
Je paralis des laboratoires pharmaceutiques d’analyses médicales (analuses de sang, d’urines, antibiogrammes,..) qui ont longtemps été faites dans l’arrière boutique des pharmacies.
Mais pour la fabrication des médicameents, c’est aussi en grande partie vrai.
D’une part les phramaciens étaient jusque dans les années 1970 des personnes capables de faires dans leur officine des « préparations galéniques » selon une prescription originale faite par un médecin, ils en avaient le droit, et les médecins aussi.
D’autre part, dans la centaine de grands médicaments reconnus indiscutablement comme efficaces (il n’y en a pas plus derrière les milliers de produits commercialisés), plus de la moitié sont des substances naturelles, la plus part du temps venant d’une plante (opium extrait du pavot, camphre, Synthol extrait de plantes aromatiques comme le menthol), une autre grande partie étant les antibiotiques qui sont des dérivés de la pénicilline qui est une moisissure, donc aussi de plantes, d’autres venant de produits simples comme l’aloès, l’alcool, le mercurochrome, le bicarbonate, le Daquin (du nom de son inventeur qui était un médecin de Louis XIII). Par exemple l’Aspirine qui est le médicament le plus courant, on croit que c’est une invention récente, alors que c’est de l’acide acétyle-SALÉCILlique, un alacaloïde extrait d’un arbre très courant, le saule, SALECIA, connu par les Gaulois pour ses qualités fébrifuge, anti-inflammatoire, circulatoire et antiseptique, donc depuis plus de 2000 ans. Autre exxemple, la chloroquine est la molécule de synthèse inventée par un chimiste allemand pour fabriquer à partir de produits chimiques l’alcaloïde appelé quinine, extrait de l’arbuste américain Quinola, connu depuis le XVIe siècle pour ses propriétés fébrifuges, antiseptiques, anti inflammatoire, anti-amibiennes.
Tout ceci pour dire que la plupart des grands médicaments ont été longtemps fabriqués dans des petits laboratoires artisanaux ou des petites usines avec une dizaine de salariés, ils ne nécessitent pas plus de précautions que pour fabriquer du Ketchup, de la mayonnaise en tube, les charcutiers, les pâtissiers, les traiteurs n’empoisonnent personne,
Chaque pays pourrait avoir ses propres entreprises de fabrication d’aspirine ou d’autres médicaments, d’antibiotiques ou de vaccins, sous leurs propres marques, avec plusieurs laboratoires dans chaque départements. Comme pour les chaussures dont la commercialisaton a été monopilisée par trois ou quatre marques mondiales (Nike, Addidas, Reebock,.), il pourrait y avoir en France des milliers d’entreprises, de marques et de peties usines indépendantes.
Il doit certainement y avoir quelques médicaments nouveaux, des molécules en cours de brevet, qui nécessitent pour leur production des installations de très haute technologie, je ne suis pas sûr que ce ne soit pas ceux qui sont problématiques.
Il y a une logique commerciale qui est perverse : une firme cottée en bourse a pour premier objectif de rapporter de l’argent à ses actionnaires qui désignent les dirigeants avec cet objectif. Il faut donc des médicaments vendu très chers, donc avec un brevet qui assure un monopole, donc il faut que ce soient des médicaments nouveaux, avec un éborme budget publicitaire, de promotion, de lobbying, de corruption pour massifier ses ventes. Ces nouvelles molécules doivent par tus les moyens prendre la place des médicaments qui marchent, mais qui ne rapportent pas des marges extraordinaires. C’est la logique commerciale, il faut créer un monopole pour que la concurrence ne fasse pas baisser lles prix, et les profits des actionnaires.
Il pourrait y avoir à nouveau en France des milliers de laboratoires et d’usines pharmaceutiques indépendantes, avec une concurrence saine basée sur l’expérience des usagers et pas sur la propagande publicitaire. Des méicamebts free of profits boursiers et feu of publicité.