Nous sommes des apprentis sorciers et l’industrie du vivant est probablement en tête de liste, que ce soit à travers l’usage de produits chimiques dans l’agriculture, à travers les OGMS en plein champ ou les produits pharmaceutiques. Nous avons relâché dans l’environnement une infinité de substances dont nous ne savons quasiment rien, car notre capacité à les créer et les commercialiser à grande échelle, va bien plus vite que les connaissances sur les effets indésirables qu’on ne peut voir apparaître qu’avec le temps (avec un peu de « chance »).
Pour le lien entre autisme et vaccination il faudra que je me fasse une opinion. Mais elle est faite d’une part sur la capacité de la communauté scientifique à prendre une croyance pour une orthodoxie « scientifique » , sur son attitude vis à vis de ses sources de financement et les multiples conflits d’intérêts qui tournent autour de toutes ces créations chimiques et biochimiques et leur commercialisation.
Sans préjuger sur le sujet évoqué dans l’article rappelons que la totalité de la sécurité de la transgenèse reposait sur un paradigme (un gène code pour une unique protéine et aucune rétroaction) qui a été complètement éviscéré après quelques décennies, sans fondamentalement changer la trajectoire prise par la technologie.
Les 3/4 de nos gènes codent pour au moins 4/5 protéines, mais on continue comme si de rien n’était à diffuser des produits d’apprentis sorciers en misant sur le fait que si des protéines non désirées sont produites, l’effet néfaste sera éloigné dans le temps, indiscernable d’autres facteurs (par ex une pathologie déjà connue et pouvant avoir d’autres causes) et l’imputation sera difficile sinon impossible. Se souvenir qu’aux USA l’étiquetage n’aura pas jugé être utile, vu les certitudes sur l’innocuité de la technique, qu’on sait en 2022 fondée sur des sables mouvants.
Il en est de même pour la prétendue innocuité de nombreux produits chimiques qui se sont avérés être des « imposteurs endocriniens » quand ils étaient largement diffusés dans la biosphère et parfois directement au contact de nos aliments.
Des troubles majeurs du comportement ont été observés dans de nombreuses espèces animales (y compris biologiquement proche de l’homme) suite à des pollutions, des troubles de l’orientation sexuelle en particulier, sans que jamais on ne transpose à notre espèce , qui doit être protégée parce qu’elle le « vaut bien ».
En laboratoire on sait rendre homosexuels des rongeurs à volonté en injectant à la mère des produits chimiques de synthèse à l’état de traces infimes dans notre environnement pendant leur gestation (à un moment précis de la formation du cerveau des petits), mais cela ne saurait concerner notre espèce pour des raisons bien mystérieuses.
On pourrait continuer.
Les « non vaccinés » sont clairement un échantillon témoin qu’on cherche à éliminer pour se garder de toute comparaison possible, ce qui est aux antipodes de la démarche scientifique, basée entre autres sur la comparaison.