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Commentaire de Legestr glaz

sur Autisme et vaccination : la fin d'un mythe


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Legestr glaz Legestr glaz 8 novembre 2022 12:16

Petite remarque en lisant ceci (copié-collé) : « La vaccination a pour but d’activer le système immunitaire. »


Ce n’est pas tout à fait juste. Il s’agit d’être précis pour que les populations ne tombent pas dans le piège, comme la formule utilisée par le premier ministre de l’époque Jean Castex : « la vaccination renforce le système immunitaire ».

C’est en tenant ce genre de propos que l’on trompe les gens.

En effet, la vaccination, les « injections », ne renforcent en aucune façon le système immunitaire. Le but de celles-ci est de faire produire des « anticorps » à l’organisme face à une agression, celle du produit injecté et de ses composants.

Mais les « anticorps » ne sont qu’une toute petite partie du système immunitaire. Ce sont précisément des « marqueurs ». Le rôle des anticorps est simple : ils viennent se fixer sur les antigènes pour les marquer et les « identifier » afin que les cellules du « système immunitaire inné » puissent les éliminer. Et, d’une manière certaine, les vaccinations et injections n’ont aucun moyen de « renforcer le système immunitaire ». Celui ci reste ce qu’il est, avant et après injection. Il se trouve simplement que davantage d’anticorps vont se trouver en circulation dans le sang. Mais ces anticorps ne sont « rien » sans l’action des cellules tueuses -NK ou des macrophages par exemple. 

Il faut bien souligner qu’il n’est pas naturel « du tout » de voir des « agents pathogènes » pénétrer « directement » dans l’organisme. Ce dernier possède plusieurs niveaux de défense contre ces agents pathogènes et « l’immunité de première ligne » est essentielle à la coordination de l’ensemble des cellules du système immunitaire. 

C’est totalement incompréhensible de constater cette publicité outrancière sur les « bienfaits » de la vaccination. Et, d’ailleurs, depuis la découverte des PRR  les récepteurs de reconnaissance de forme -, la dichotomie « immunité innée / immunité adaptative » n’est plus de mise, le fonctionnement du système immunitaire est bien plus complexe que cette distinction simpliste.

 ..."La première ligne de défense contre les agents pathogènes qui se sont progressivement développés dans les organismes est l’immunité innée1, qui est divisée en deux niveaux : premièrement, la peau, les tissus muqueux, la barrière hémato-encéphalique et la barrière chimique (par exemple, acides gras, pH, enzymes et système du complément) de l’hôte peut résister efficacement à l’invasion de micro-organismes pathogènes généraux ;2,3,4 deuxièmement, le système immunitaire inné des vertébrés protège l’organisme par une défense immunitaire non spécifique et une surveillance par des cellules immunitaires innées.

Les cellules immunitaires innées comprennent principalement les monocytes, les neutrophiles, les macrophages, les cellules dendritiques, les cellules tueuses naturelles (NK), les mastocytes, les éosinophiles et les basophiles.5,6 Contrairement aux cellules T et aux cellules B, qui ont une spécificité élevée, les cellules immunitaires innées n’expriment pas récepteurs spécifiques de reconnaissance antigénique. Grâce à la reconnaissance et à la liaison de certaines molécules communes à la surface des agents pathogènes, des cellules hôtes apoptotiques et des cellules sénescentes endommagées, les récepteurs de reconnaissance de formes (PRR) induisent des effets immunoprotecteurs, tels que des effets anti-infectieux et antitumoraux, et participent à l’initiation et à l’effet processus de réponse immunitaire spécifique.7,8,9


https://www.nature.com/articles/s41392-021-00687-0





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