« La perversion de la cité commence par la fraude des mots » ( Platon)
N’en a-t-il pas abusé d’ailleurs ?
Rappelons que Platon qui rejetait la Divinité féminine, se déclarait dieu lui-même et se faisait appeler le « divin Platon ». Il se disait fils d’Apollon, et nourri par les abeilles du mont Hymette.
Donc, il a une naissance miraculeuse, comme tous, les orgueilleux prétendus divins. Pour compléter sa divinité, il déclare qu’il vécut vierge.
Si la Femme n’est plus divine pour Platon, elle va bientôt devenir démon et prendre la place de l’homme dans l’enfer surnaturel qu’il va imaginer, mais cela viendra progressivement, par étapes.
D’abord Platon, dans le Banquet, nous représente les Daïmones comme des existences intermédiaires entre la nature divine et l’homme, et non seulement intermédiaires, mais médiatrices, apportant aux hommes les ordres et les bienfaits divins.
Ces Daïmones comblent l’intervalle qui existe entre le Ciel et la Terre. Chaque homme a son Daïmon particulier, que Platon appelle son ange gardien. C’est, au début, Un bon esprit, juste et bienveillant. Inutile de faire remarquer que c’est la Femme qui est représentée ainsi, inconsciemment.
C’est dans cette démonologie de Platon que le Catholicisme prend l’idée d’un démon, c’est-à-dire d’un mauvais esprit agissant contre l’homme, et ce mauvais esprit, ce sera la femme, pour lui, parce que, c’est elle qui réagira contre une religion qui sera faite pour anéantir son autorité et supprimer à jamais son antique Divinité.
Mais les femmes ne se laisseront pas attaquer sans se défendre et sans rendre à l’esprit du mal le sexe masculin, et c’est sous cette forme que nous le verrons régner dans tout le moyen âge.
LA PHILOSOPHIE EN GRÈCE