Comme d’hab, ce sont les consommateurs
finaux qui sont tenus pour responsables de cette gabegie. Vous
écrivez : " Démonstration
parfaite de l’irresponsabilité des cochons que nous
sommes. "
J’ai bien conscience d’appartenirs à
la même espèce animale que M. Pfizer, mon médecin, mon pharmacien
et le ministre de la santé, mais c’est un peu comme disait Coluche à
propos de notre devise nationale : il y en a qui sont plus égaux
que les autres. Et dans cette histoire, il y en a qui sont plus
responsables (et coupables) que les autres.
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Qui prescrit les médicaments :
les médecins, et une « ordonnance » (j’ordonne) est un
ordre à exécuter.
-
Qui fabrique les médicaments ?
Les labos qui utilisent toutes les techniques du marketing et de la
publicité pour créer le besoin, même quand il n’existe pas.
-
Qui assure la distribution des
médicaments ? Les pharmaciens dont le but principal est
d’augmenter leur chiffre d’affaires, et donc leurs profits en
fournissant une quantité de médicaments prescrits supérieure aux
besoin, le conditionnement étant une des raisons, et l’illusion de
la « gratuité » pour l’assuré social une autre raison.
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Qui valide l’efficacité des
médicaments ? L’état, via le gouvernement et les services de
santé.
Alors, à quoi sert de culpabiliser le
consommateur final, alors qu’il est en bout de chaîne et n’a pas
grand chose à dire ? Surtout quand il est grabataire ou
hospitalisé.
Vous allez me dire : fallait y
penser quand vous avez voté ! C’est ce que j’ai fait, mais il
se trouve que mes candidats n’ont jamais été dans les majorité
élues depuis que j’ai le droit de vote. C’est ballot.