@l’auteur
Bel exposé limpide annoncé trop long mais qui semble trop court une fois lu tant le projet est passionnant.
Dans ma modeste petite entreprise de conseil axée sur l’ingénierie collaborative en réseau, on avait commencer à travailler en pioniers là dessus dès 1996 et n’avons rencontré en France que de l’hostilité tous azimut. Les français se sont montré les plus réactionnaires parmi nos clients européens. Façon de dire qu’ils ont raté l’appropriation de la technologie au service de la « valeur sociale », de la refonte positive des rapports de collaboration.
Et donc se sont fait dicter leur évolution sociale par les puissances du capital anglo-saxon...
Pour leur vendre une solution, il fallait leur faire ce que j’appelle « le coup de la méthode américaine », du gourou prophète de la modernité d’importation, s’appuyer sur des opérateurs anglo-saxon, tant l’idée que le personnel de l’entreprise ou de l’organisation puisse être co-artisan de son propre outil collaboratif et le penseur-développeur créatif de ses propres évolutions sociales leur semblait bousculante, impensable.
Les français sont un peuple réactionnaire à genoux depuis 1945 où nul n’est prophète en son pays depuis 68, un peuple qui se méprise lui-même. Qui pense « revendication », jamais construction ni participation.
Le fait de lire votre article aujourd’hui me fait penser qu’il y a bien eu depuis des progrès accomplis en matière de télétravail en réseau... oui, mais quel retard !
Il a fallu le mythe covidien pour pousser à l’évolution subie non pro-active ce peuple rigide moutonnier qui se croit progressiste !
Pardon pour cette généralisation pessimiste subjective. Je ne raconte que ce que j’ai vécu !
Si c’était à refaire j’aurai fondé mon entreprise en Russie !