@Cassandre
1. Ce n’est
pas vous l’auteure ?
2. Moi, ce qui m’apparaît comme un conte, c’est justement ceci : « ... une
véritable démocratie qui imposera une répartition équitable des richesses et un
droit de regard et d’évaluation sur le pilotage de l’économie et ses choix
structurels ainsi que sur les traités internationaux. »
C’est pourtant le discours officiel qui accompagne peu
ou prou notre « démocratie » actuelle quand on écoute les déclarations,
les promesses et intentions de ceux qui pourtant
visiblement ne sont pas disposés à
prendre des mesures simples permettant leur
mise en place.
Cela n’est pas l’Himalaya à franchir sans oxygène, cela
commence par des leviers simples que les médias et les politiques connaissent parfaitement
dont ils craignent les effets en cascade et le goût que nous y prendrions en
nous passant de la plupart des prétentieux qui nous font la leçon à l’abri d’un
micro ou d’un mandat.
Combien de
fois pour obtenir la caution d’un vote nous a-t-on promis une dose de
proportionnelle, la prise en compte du vote blanc comme suffrage exprimé, la
possibilité aussi généreuse que floue du référendum d’initiative citoyenne, une
réflexion sur le fonctionnement (déontologie et financement) des médias et de
la presse, une réglementation encadrant l’usage des sondages (600 sondages
cette fois-ci dont la moitié seulement est rendu publique, pour l’essentiel
payés directement ou indirectement par des fonds publics ), un financement
juste des partis qui dépendent actuellement pour une part déterminante de
ceux qui en ont les moyens et qui du coup empochent une remise
d’impôts pour ce qui concerne la contribution personnelle, la nécessité
d’un casier judiciaire vierge pour un élu ?
Les gens qui
sollicitent nos voix font tout ce qu’il faut pour que nous restions leurs
obligés soumis et résignés autant que possible. Ils ont juste besoin du
laissez-passer que représente notre voix et aussi maintenant de notre
découragement et résignation qu’ils génèrent traduits en abstention pour à
nouveau légalement nous mettre au pas comme ils l’entendent en douceur tant que
nous nous laissons faire. Pas difficile de voir à quoi ressemblent nos
campagnes électorales, tout ce qu’il faut pour que ces points fondamentaux
soient marginalisés.Merci Bolloré, merci zemmour and CO.
Ne nous y
trompons pas c’est là la véritable urgence politique à régler si on veut avoir,
sans se faire enfumer et diviser, un jour un mot à dire sur le reste.