Belle synthèse très clairement exposée.
Merci.
Il me semble qu’au niveau du PS, par
la force des choses (c’est-à-dire le vote des électeurs y compris l’abstention)
et la pression de l’avenir qui s’impose rudement, il y a eu un changement
générationnel qui a abordé enfin le bilan des actions, des pratiques, des
méthodes et des engagements pris.Comme un retour de la responsabilité
politique. Il me semble que c’est plutôt une bonne chose même s’il est
difficile de voir ce que cela va donner. Il n’y a pas de raison non plus d’être
pessimiste.
La
démocratie se nourrit de l’intelligence collective qui progresse dans la
discussion quelquefois rude, la collaboration, les expériences
menées en commun.
Comme
toujours dans l’histoire, la NUPES devra éviter les pièges tendus, les erreurs
passées et leurs scories inévitables et en tirer enseignement, se protéger des
aventures personnelles, ce qui est difficile dans le contexte médiatique aux
mains de ses adversaires et nos institutions actuelles. C’est le difficile jeu de la démocratie qui s’appuie
sur l’intelligence collective et le débat quand la puissance des chaînes d’info
aux mains d’oligarques, qui ont des relais évidents dans les réseaux sociaux et
ici bien sûr, font ce qu’il faut pour semer la confusion et la division.
C’est le
retour de la citoyenneté dont ne veulent surtout pas les médias dominants et
que craignent les élus d’états majors et de mandats. A nous d’être lucides et
réfléchis.Je suis assez sidéré par la continuité entre bon nombre de publicités
et les éléments de langage politiques et sociétaux relayés par les
journalistes.Par la pesanteur de la publicté dans les médias. Et que dire de tout une partie des contenus ? Quand aurons-nous
un mot à dire ? Il semblerait que pour certains, ce soit une hypothèse incongrue puisque que le consommateur fait déjà la loi.Alors, comment pourrions-nous aider ce qui souffrent d’obésité ?
Une
petite remarque au passage. Aux législatives, 70% des moins de 39 ans se sont
abstenus et prennent en pleine figure les manœuvres autour de la retraite
tandis qu’ une part importante de retraités nantis pour la plupart ont au 1er
et second tour apporter sans défaillance l’appoint indispensable à Macron. A méditer.
A
l’évidence aussi, d’urgence, il va falloir un débat de fond sur les
fonctionnements des médias et de la presse, le rôle des sondages en politique,
le financement des partis et des campagnes électorales, la validation des
élections, nos institutions et processus électoraux
si on veut que soient prises un jour au sérieux nos prétentions démocratiques.