@Fergus
Ce que vous appelez défendre la corrida n’est qu’un effort pour en exposer le sens.
Ses défenseurs, ceux qui la pratiquent et souhaitent qu’elle perdure, lui reconnaissent un sens qui n’est absolument pas restitué dans les médias, ou vraiment a minima.
La (post)modernité a perdu le sens du sacré et ne connaît plus que le spectacle. Comme l’homme au marteau de Twain, tout est spectacle pour elle, la corrida, la messe et même la guerre.
J’essaie juste de reconstruire le sens perdu et ce sera justement l’objectif de l’article à suivre.
Mais encore une fois, reformuler les termes de la controverse ce n’est pas nécessairement prendre parti même si le simple fait d’entendre les arguments de la partie adverse vous fait généralement passer pour un traître, vous oblige à vous défendre et confirme que vous êtes un traître.
Alors mettons les choses bien au clair : oui, sans être un défenseur de la corrida, je trouve inepte et dangereuse la volonté abolitionniste d’interdire la corrida. Comme je trouve ineptes et dangereuses les volontés totalitaires d’interdire ce qui de tout temps, a participé du fait humain, mais aussi toutes les libertés chèrement acquises dans les siècles passés et qu’on veut à présent nous ôter sous des prétextes futiles mais que la foule gobe servilement en retournant sa frustration sur les dissidents (pensons simplement à l’interdiction de déplacement durant le confinement).
¡YA BASTA ! MESSIEURS LES CENSEURS ET LES CONTROLEURS, FOUTEZ NOUS LA PAIX BON SANG (sic) !!!
La barbarie à visage humain elle commence là : dans cette pulsion d’emprise totale sur l’humain, son esprit, son corps, sa culture, etc. à laquelle l’élite mondiale s’abandonne no limit ! Il faut que ça cesse très vite mais on est mal parti pour ça car « ils » ont toujours plus de pouvoir ; sous ce rapport, l’uniformité médiatique est saisissante et très probante.