@moderatus
Merci pour ce compliment qui me va droit au coeur. En dehors des derniers commentaires que j’ai lu, assez effaré qu’on me sollicite ainsi, la relecture de cet article que je n’avais pas regardé depuis sa parution m’a cependant fait regretter de ne pas l’avoir relu assez pour corriger quelques fautes, et des tournures parfois malheureuses.
Un biais malheureux de ma personnalité qui me vaut de conclure parfois trop vite. J’écrit souvent à la faveur d’un enthousiasme, d’une nouvelle qui m’étonne ou me révulse.
C’est pour cela que les critiques littéraires sont un vecteur que je prévilégie. Le monde des livres est riche, et c’est une grande chance, dans ce monde en agitation constante, où jamais l’homme n’a été à la fois si seul, et si peu contronté à une solitude qui est une protection et une ressource, quand elle est volontaire.
Les écrivains Russes que j’aime pourraient avoir leur mot à dire sur cette crise. Ils l’ont déjà fait pour certains, il y a cent ans et plus.
Et si je deteste Poutine, c’est qu’il est l’expression de ce que la Russie, pays de culture et de diversité à fait de pire, mais néanmoins jamais avec les forces dont ce tyran dispose. Les querelles ne sont rien tant qu’elles sont littéraires, ou rhétoriques. Les passages à l’acte sont d’un autre ordre, surtout quand ils embrassent le monde, qui n’a guère besoin de cela...Bien à vous