@Luc-Laurent Salvador.
Depuis fort longtemps, l’homme à voulu prouver sa valeur, sa force, sa puissance aux autres. C’était même dans certains cas un rite initiatique pour passer au statut d’homme afin d’exister auprès d’autres.
La corrida.
Je conçoit l’affrontement homme-taureau dans le concept écrit avant, même si l’issue peut être fatale l’un ou pour l’autre, plus pour l’animal tout de même.
Un taureau, surtout ceux élevés pour sont des bêtes incroyables, pour en avoir vu. L’affronter n’est pas sans danger c’est sûr. Ce que j’abhorre dans cette pratique, c’est que le combat est en fait faussé. La bête est travaillée auparavant afin que le toréro ait une chance.
Oui, mais sans cela, le combat serait serait impossible m’a t’on souvent rétorqué. Mais alors nous sommes très loin du concept originel, ou est cette brillante démonstration de la force, de là puissance de l’homme sur l’animal ?
Est ce que cette lutte, que je peux concevoir, mais sur une bête affaiblie est une preuve du courage du Toréro ?
Bien sûr que non ! car à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
C’est cette acceptation, ou cette tradition de se confronter à une bête traitreusement affaiblie, qui nuit à cette pratique. Je ne conteste pas qu’il faut une certaine dose de courage tout même pour affronter l’animal, transpirant le sang non pas par les actions vaillantes du Toréro mais des « picador ».
En exagérant un peu, je dirais que se couvrir de gloire, d’être adulé, encensé (pour l’avoir vu) en achevant une bête mourante, me parait et m’a toujours paru inconvenant et surtout fort déplacé au regard du combat inégal.
Qu’est ce qu’est cette représentation ? Celle de chasseurs des temps immémoriaux qui pour se nourrir, traquaient furieusement une bête qui fatalement à un moment doit être achevée, pour finir dans les assiettes ? Ou l’expression du courage faussé d’un homme ?
Abolir la corrida ? Non, je ne pense pas. Interdire les préliminaires Oui, là je pense que Toréro peut prouver ses cojones.