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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Corrida & victimisme


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 27 novembre 2022 16:23

@charclot

Ah, charclot, vous devenez intéressant tout à coup. Vous présentez des faits et de manière fort pertinentes.
Oui, les animaux font ça tranquillement, si je puis dire mais sans cruauté car ils n’ont pas, comme nous, conscience de faire souffrir.

Bref, la cruauté est seulement humaine. Seul l’humain a le choix : être ou ne pas être cruel. L’animal ne l’a pas, il fait juste ce qu’il a à faire même si, à un moment donné, il ne fait que jouer... de manière cruelle (pour nos yeux d’humains) en tuant des proies... pour le plaisir.

Pour ma part, je suis pour qu’on minimise la souffrance de l’animal autant qu’on peut, cela va de soi. J’ai même un temps tenté de le végétarisme. Mais mon corps n’y a pas résisté. J’ai dû me résoudre à consommer de la protéine animale hors produits laitiers.

Bref, je ne suis pas antispéciste. L’humain a légitimement un statut particulier, même s’il n’est pas à part de la nature. Je ne m’afflige pas que l’Homme consomme de l’animal même si j’ai cru un temps pouvoir m’en passer. Il y a des données biologiques et culturelles qu’il faut accepter au moins provisoirement et, en tout cas, je n’accepterai pas que la consommation de viande ou la corrida soient interdites par le diktat de je-ne-sais-quelle élite mondialiste qui entend domestiquer l’Homme et le faire entrer dans un « parc humain » écologiquement neutre.

Je crois que nous savons tous la valeur de la liberté alors BORDEL respectons-là.

Qu’on dise qu’on est pas d’accord, qu’on accable les aficionados d’injures et tout ce qu’on voudra mais qu’on laisse à chacun la liberté de faire ce qui a du sens pour lui et qui n’est pas source de violence illégale à l’égard de l’humain. C’est quand même ça la priorité pour les interdictions : la violence entre humains, physique, verbale, morale.
Pour le reste, éduquons, faisons des campagnes de sensibilisation, culpabilisons même autant qu’on voudra MAIS laissons chacun libre de choisir et de renoncer quand il y est prêt, s’il y est prêt, à ses comportements violents à l’égard des animaux, qu’il s’agisse de la chasse, de l’élevage, des animaux domestiques etc.

Le bouddhisme obligatoire n’amènera rien de bon et d’abord parce que le bouddhisme lui-même a ses limites ; les Rohingas en savent quelque chose n’est-ce pas ?
Bref, au risque de me répéter, la priorité, c’est prévenir la violence entre les hommes, avec la loi, avec l’éducation, la religion. Je pense notamment au passage évangélique sur la paille et la poutre.

Nous sommes tous des pécheurs alors foutons-nous la paix plutôt que de nous jeter la pierre.


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