@lecoindubonsens

Bonjour,

Ce n’est pas la première fois que le Pays aurait à subir des « délestages », il faut dire que depuis notre dépendance à l’électricité est devenue bien plus forte qu’à l’époque et la relative insouciance dans laquelle nous vivons depuis cette abondance, va de pair avec une inquiétude grandissante.

Les modifications « structurelles » de vie ont plus largement augmentées. Aujourd’hui la population est encore plus « concentrée » dans les zones urbaines, qui ont toujours été un peu plus épargnées lors de ces « coupures ».

Ce qui fait qu’aujourd’hui la charge réseau est différente. Ce qu’ENEDIS cherche à faire c’est d’éviter l’écroulement de ce dernier, si bien construit soit-il, il a des limites et pour éviter l’arrêt global du à un défaut d’équilibrage, il faut « couper localement ».

Maintenant en fonction de la construction du réseau de distribution, au niveau du « local » dont tous les délires sont permis et en ce moment ça va bon train. Je ne sais pas si techniquement c’est possible d’agir si précisemment.

Pour imager, le Pays peut être comparé à un domicile lambda, ou à un moment, le soutirage est plus fort que le compteur permet d’assurer. Donc il disjoncte !

Si le geste premier est de le remettre en service, dans l’immédiat Ce dernier peut ne pas le faire. La puissance d’appel, instantanée de tous les appareils électriques branchés étant supérieure aux capacités. Il suffit simplement de débrancher quelques appareils, pour une reprise.

Et bien sur le réseau électrique c’est à peu près la même chose, sauf que..... Il y a de multiples foyer ou sources de demandes qui « tirent » simultanément au même moment, et que le « réarmement » est beaucoup plus complexe ou pouvant avoir des conséquences dramatiques, pouvant porter atteinte à des appareils et là, la remise en service s’avérera beaucoup plus longue.

Ont pourra tous crier, hurler au scandale, cela ne servira à rien.

Pendant des années le manque d’investissement dans le réseaux peut se faire sentir, car il est exploité presque à ses limites. Il n’est pas possible de couper l’électricité par exemple dans les zones rurales habituées aux aléas, pour redistribuer cette dernière dans les « fils » existant, sous peine de dommages graves, voir irrémédiables à ces derniers. Le phénomène peut être aggravé en plus par un soutirage plus fort dû à un rafraichissement des températures.

Le problème le plus important est le « PIC », similarité du mode de vie, des horaires de travail, concentration des habitants, etc .. font pour imager que tout le monde va consommer de l’électricité au même moment. C’est le problème majeur parfaitement connu et le plus délicat à gérer, si hier il pouvait l’être « compenser » par de l’import, aujourd’hui...............

Je suis bien d’accord qu’un certain nombre de mesures préconisées sont complètement folles (éteindre les box !!!!, laver son linge, sa vaisselle en HC, comme si tout le monde avait un appareil le permettant) et les rende peu crédibles ou incompréhensible pour le public. Quant à l’intérêt de ces dernières l’égoïsme ambiant n’arrange pas les choses.

Baisser son chauffage d’un degré, à certes une conséquence de moins faire appel à l’énergie, pendant le régime normal, mais majoritairement les systèmes de chauffage sont programmés, Donc comment faire le matin, alors que la température extérieure est tombée plus bas que la veille et que le système de chauffage, pendant que l’ont dort, va automatiquement compenser pour maintenir la température aux valeurs souhaitées ou récemment imposées ?.

Avoir une alerte nocturne ?

Une certitude, c’est que pendant ces « pics » du matin et du soir qui peuvent mettre à mal le réseau, il est indispensable de neutraliser bon nombre de consommations de « confort » ou de « mode de vie » que sont par exemple les éclairages nocturnes et autres profitant à quelques « noctambules » touristes ou pas pour l’intérêt du plus grand nombre.

Je pense aussi, qu’au lieu de prodiguer sans arrêt ces messages parfois idiots, d’entendre les médias débattre du sujet, se complaisant dans un catastrophisme malsain, d’expliquer à la population le pourquoi du comment en toute transparence, de prendre des éléments de langage vulgarisateur, compréhensible par la majorité.

Quoi qu’en pense nos « autorités », le Peuple n’est pas idiot non plus. il a certes une capacité de résilience, mais faut pas abuser non plus.

Faut il pour ça, que nos « autorités » fussent d’une part compétentes et communiquent à l’unisson, cela ne semble pas le cas hélas.