@Lynwec
de mon point de vu, vous vous fourvoyez totalement pour la raison que vous invoquez vous même, c’est à dire, le fait que le cadre de la nation ne change pas le problème de la dictature qui domine depuis le néolithique, seule la forme à changé,
Ce que vous ne voyez pas ou ne voulez pas voir, c’est le fait que la justification de la dictature, que ce soit à l’antiquité ou aujourd’hui reste la même, c’est à dire, l’état d’urgence lié à une menace extérieure contre laquelle il faut un chef de guerre avec des généraux et des soldats obéissants.
Cette rhétorique est strictement la même depuis l’antiquité, seuls les mots on changés.
Mais cela veut dire que la condition pour toute minorité voulant exploiter les autres avec leur soumission volontaire, est d’avoir un ennemi extérieur, or, cela implique que le monde soit divisé en au moins deux entités ou empires se faisant face tel que Orwell le décrit dans 1984 Ce qui n’est pas le cas avec la mondialisation et une gouvernance mondiale.
D’où l’idée de substituer la menace extérieure par la menace intérieure tel que le virus, sauf que cela ne peut pas fonctionner car un virus n’est pas un ennemi extérieur appelant les mêmes moyens de lutte.
Ici, la logique de causalité dit très clairement que le fait de passer à une unité mondiale en lieu et place de sa division implique nécessairement un changement de paradigme socio-économique où la notion de propriété s’effondre et avec elle, celle d’une élite propriétaire de l’outil productif et de son financement.
Mais la grande chance de cette élite c’est la faiblesse intellectuelle de ses opposants, quasiment tous des réactionnaires adaptant leur raisonnement par réaction et non par action propre fondé sur sa propre analyse.
Le résultat est une aporie du raisonnement telle qu’appeler à l’union des peuples pour mieux se faire la guerre entre eux. Parler d’humanité et de stigmatiser l’étranger.
La France s’est construite sur la base de peuples longtemps ennemis via leur élite dominante où l’abandon ou maintien des cultures particulières dépend uniquement de la volonté à les faire exister ou non. Ainsi, les langues régionales ont été combattu avant de revenir dans l’enseignement. Autrement dit, la mondialisation n’est pas ce qui provoque la fin des cultures car elle ne se situe pas à la même échelle tout comme le breton ne se situe pas à la même échelle que le français.
Bref, vous rejetez la mondialisation non par raisonnement, mais par pure réaction et cela fait de vous la personne la plus facilement manipulable. Et de vous faire prendre n’importe quelle vessie pour une lanterne.