@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
Bonjour
Ouam,
Simple
citoyen, adhérant au mouvement d’idées de la Décroissance
(https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9croissance),
je n’ai pas particulièrement vocation à représenter les diverses
tribus gauloises écologistes (les écolos).
Pour
faire court, il est navrant de constater que ce qu’il est convenu
d’appeler le macronisme qui a fédéré en 2017 moins de 25 %
des suffrages sur des idées façonnées par le marketing et la
propagande communicationnelle, réussisse à gouverner en manipulant
les faits et en opposant les uns aux autres (diviser pour mieux
régner). Ce site et cette discussion en sont le reflet.
Ce
pourquoi aussi il me paraît réducteur de toujours chercher une
solution simple (le responsable bouc émissaire désigné) à une
situation complexe où les décideurs au pouvoir (diverses
commissions hourdées de sur-diplômés, instances technocratiques
imbues de leur supériorité de caste et personnel politique idoine)
sont aux abonnés absents dès que la situation dérape (responsables
mais pas coupables).
Ainsi
que je le rappelais plus haut, la fermeture de Fessenheim avait
auparavant toujours été conditionnée par les gouvernements
successifs à la mise en route (initialement prévue en 2012) de
l’EPR de Flamanville, lequel, décidé en 1989 et autorisé en
2007, cumule retards, déboires techniques et déficits abyssaux
(quand on y ajoute les engagements à l’étranger).
Si
cet engagement pragmatique avait été respecté (ou si la centrale
de Flamanville avait été mise en service entre-temps), nous n’en
serions pas au marasme actuel.
La
décision de fermer résulte d’un acte et calcul politique
(https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/entre-les-lignes/la-fermeture-de-fessenheim-un-choix-politique-que-les-politiques-ont-du-mal-a-assumer_5329498.html) dénué
de toute vision stratégique (il faut dire que confier la nation à
un banquier d’affaires …).
De
même que le choix de soi-disant asphyxier économiquement la Russie
(l’inénarrable baltringue à
l’économie) en se privant du gaz et du pétrole russes sans même
vérifier que nous en serions capables en dit beaucoup sur
l’intelligence visionnaire de nos dirigeants.
On
est aussi en droit de s’interroger sur la défausse du Pdg d’Edf
qui est passée crème (voir plus haut) : quel est le dirigeant
d’une entreprise privée (et non semi-publique) qui laisserait se
dégrader depuis 7 ans son outil de travail au point de se priver
temporairement de 50 % de son outil de production ? Nos
voisins allemands qui avaient choisi une sortie rapide et définitive
du nucléaire en 2011, sont aujourd’hui capables de remettre en
route du jour au lendemain leurs 3 dernières centrales parce que
convenablement entretenues : question de culture et de
rationalité de pensée.
Quant
à la validité de la surgénération (Superphénix puis Astrid),
hypothèse séduisante qui postule la production de son propre
combustible en éliminant une partie des déchets de longue durée,
je n’ai pas, à l’instar de beaucoup d’intervenants ici, la
culture scientifique suffisante pour porter un jugement correct sur
ce dossier complexe, autant technique que politique, qui
a toujours ses supporters
(https://www.transitionsenergies.com/france-a-presque-abandonne-surgeneration-avenir-nucleaire/).