Il faut toujours regarder au-delà des apparences.
(1/2) Une lettre qui contient des informations
intéressantes, plus ou moins connues, qui auraient du largement circuler et
faire l’objet de débat dans notre société ce qui ne se fera pas. Nous l’avons
compris. L’information et le débat sont verrouillés.
Le service public de l’information utilise toutes les astuces de la propagande
des plus infantilisantes aux plus hypocrites. La présentation de l’information
est méthodiquement biaisée à l’avantage non de ce que l’on peut connaître de la
réalité en Ukraine, ce qui est toujours difficile en temps de guerre, nous le
savons, mais de la propagande officielle
du régime qui fait son travail dans ces circonstances comme tous les
belligérants de pays en guerre. Et nous le savons aussi. Pour la plupart je
crois que nous attendions autre chose de ce service public qui paradoxalement ne
manque pas d’afficher comme un drapeau la démocratie comme enjeu dans cette
affaire.
Un mot sur l’insistance incessante et compassionnelle
sur les malheurs de la guerre servant à diaboliser un camp. Nous savons bien
que les peuples des deux côtés pour l’essentiel sont pris dans des enjeux qui
les dépassent et sont toujours ceux qui paient le prix fort des décisions
prises bien en amont par leurs dirigeants. Nous l’avons appris à l’école et de
la bouche de ceux qui nous ont précédés. Nos journalistes font comme si ou pire. Croient-ils
que nous ne le sachions pas ? Dans tous les cas ils nous piétinent et oublient
de nous respecter ainsi que ceux qu’ils instrumentalisent. Cela ne peut s’oublier.
Des chaînes d’info elles se comportent comme si elles
étaient des annexes de l’ambassade d’Ukraine. Surréalisme ou rançon de notre
impuissance ou paresse à ne pas vouloir légiférer sur le fonctionnement des
médias ou de la presse ? Passons.