@chapoutier
Je relève que vous reprenez la terminologie de la ’’communication de guerre russe’’ en employant leur terme ’’ukronazis’’ (il y a une poignée de nazis dans le pays, mais le gouvernement ne s’y réduit pas).
Mon approche est multilatéraliste, et non à sens unique. Je ne pense pas qu’en 2014, la Russie savait ce que serait l’évolution de la situation, mais elle avait besoin d’un prétexte le cas échéant. Il suffit de regarder une carte, même un enfant de six ans voit bien que se pose la question de la continuité terrestre entre la Russie et la Crimée à laquelle elle n’est reliée que par un pont.
L’Ukraine a été en partie réarmé par l’OTAN entre 2014 et 2021, mais pas au point qu’elle soit en mesure de menacer la Russie. L’élément déclencheur de l’intention par le gouvernement russe d’attaquer parait plutôt le renforcement des démarches d’adhésion effective de l’Ukraine à l’OTAN, il fallait agir avant, pour ’’faire son pré carré’’ et/ou créer une zone tampon.
Au tout début de l’attaque russe, les USA (qui l’avait prévue tardivement) ont du craindre une chute de Kiev, puisque l’exfiltration de Zelensky a été prévue. Mais il y a eu une résistance ukrainienne qui a surpris les yankees autant de les Russes, et la fourniture d’armes à l’Ukraine s’est accentuée. Zelensky que l’on pensait falot est entré dans son rôle de chef de guerre, et de marionnette probable est devenu quasiment le marionnettiste de l’OTAN.