L’article est très fourni, mais il faut le lire intégralement, car les différents paragraphes qui peuvent sembler contradictoires se complètent en réalité, on est dans une situation complexe.
Il est intéressant d’avoir un point de vue qui ne provient ni d’un occidental ni d’un pro-russe : ni l’histoire ni l’actualité ne devraient être écrites par des partie-prenantes.
Evidemment, la partie la plus novatrice est celle qui traite des évènements exceptionnels qui interviennent dans la sortie de blocage. Mais comme ils sont par nature imprévisibles, rien ne peut être certain sur ce point.
On voudrait que le bon sens suffise, que chacun se rende compte que le prix payé ne vaut pas le résultat escompté, et qu’un compromis permet à chacun de sauver la face, sans créer des rancoeurs revanchardes.
Il y aura inévitablement une ’’partition’’, la Crimée et le Donbass se considèrent désormais plus russes qu’ukrainiens c’est difficile de le contester, ça reste à débattre pour les deux autres oblasts revendiqués. Idem sur le statut entre pleine intégration ou républiques associées. Concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, comme cela a été le casus belli, il est prudent d’y renoncer (et celle d’autres pays touchant le Russie).
Est-ce que la détente sera ensuite aussi rapide à instaurer que celle en Europe de l’Ouest juste après la seconde guerre mondiale ? il faudrait un changement de personnel politique pour cela.
Mais en tout cas, voilà bien l’exemple d’un conflit qui aurait pu et du être évité, en s’abstenant de piétiner l’avant cour d’un voisin irascible.