@Eric F
Pour l’islam, les historiens ont largement démontré qu’il est né en Syrie (dans le Pays Alaouite actuel et que la Mecque n’existait pas encore à cette époque. Il est à noter également que Muḥammad ne s’appelait pas ainsi et qu’il a été complètement oublié pendant 60 ans jusqu’à ce qu’il soit ressuscité comme prophète par le calife ʿAbd Al-Malik au début du 8ème siècle. Muḥammad s’écrivait mḥmd, ce qui veut dire que nous ne connaissons pas la prononciation, mais nous pouvons connaître le sens de ce mot par sa racine consonantique. Il s’agit en fait d’un titre honorifique porté par ceux que nous désignons comme califes et qui ne l’étaient pas encore avant ʿAbd Al-Malik. mḥmd provient de l’hébreu (livre de Daniel) et signifiait l’hommes des prédilection, celui qui annonce la venue de Jésus. Cela ne cadre plus avec ce que les califes ont voulu faire de l’islam et ils ont fait un recyclage. Il faut situer la naissance de l’islam dans la guerre féroce entre les Perses et les byzantins. La conquête de Jérusalem était alors un enjeu majeur où les arabes se louaient des deux côtés comme mercenaires.
Vous avez raison sur le fait que la mise par écrit de l’Ancien Testament est très tardive, mais comme personne, en dehors des Musulmans qui ne le lisent pas, n’y voit la parole directe de Dieu, nous pouvons remettre le texte dans son contexte, examiner les mythes à la lumière de la science et séparer ce qui peut venir de Dieu de ce qui vient indubitablement des hommes. Nous pouvons alors assister à l’émergence progressive d’une connaissance sur Dieu qui culmine avec la révélation de Jésus.
Pour le nouveau Testament, les historiens valident tous les éléments de contexte qui y sont contenus et valident également l’authenticité des textes primitifs en Araméens à cause des clés de l’oralité qui y sont encore contenues (rimes, rythmes, enchaînements sans erreurs pour permettre de l’apprendre par cœur). Après, personne ne vous forcera à croire dans l’enseignement de Jésus. C’est votre liberté.