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Commentaire de Gérard, Henri PERTUSA

sur Colonialisme : l'exigence de vérité !


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Gérard, Henri PERTUSA (---.---.234.117) 9 décembre 2005 13:30

Monsieur,

ce n’est pas « ma » caricature, mais celle de l’UMP d’un côté, des « Indigènes de la République » de l’autre ! Ce n’est pas pour rien que je parle et du MYTHE du bon sauvage, et du MYTHE du bon colon : pour moi, ce sont effectivement deux FABLES, deux LEGENDES ! Mais l’heure n’est pas à la nuance ni à la « complexité » : cet article 4, ainsi que l’article 13 sur l’oeuvre positive accomplie en Algérie par les « pieds-noirs » (dont je suis : eh oui !), les harkis, et même par les MEMBRES DE L’OAS pendant la guerre d’Algérie, doivent être combattus avec les mêmes armes rudimentaires que celles employées par les concepteurs (Douste-Blazy, entre autres) et les ardents partisans de ces scandaleux articles : ces gens-là ne comprennent pas les nuances, et il faut malheureusement se rabaisser à leur niveau pour être entendus d’eux !

Quant à mon approche « d’intellectuel des salons parisiens » des problématiques de l’Afrique, comme je vous l’ai déjà précisé, je viens d’Algérie, mais j’ai aussi vécu au Maroc ! D’autre part, j’estime qu’arriver dans un pays avec des préjugés « d’européen nuancé », comme c’est peut-être votre cas, n’est pas obligatoirement un gage d’objectivité, non ?

Par ailleurs, au sujet de « ma pensée unique », j’ai fréquenté une école internationale où j’ai eu le plaisir de rencontrer toutes sortes de personnes (y compris des africains) aux opinions les plus diverses. En outre, dans mon expérience professionnelle, je me suis là encore « frotté » à des personnalités et à des croyances multiples ; Dans ma vie privée, enfin, là aussi ma curiosité d’esprit m’a poussé à entretenir des relations avec des individualités très différentes et parfois singulières, qui ne se seraient pas forcément entendues entre elles, si elles avaient été mises en contact !

Mais, monsieur Rossard, ôtez-moi d’un doute, vous qui semblez bien connaître les intellectuels des salons parisiens : je croyais que c’était dans ce milieu qu’on affectionnait une approche intellectuelle « complexe et nuancée » des diverses problématiques : je me trompe ?

Et bien sûr, merci de l’intérêt que vous avez porté à mon premier commentaire sur votre article !

(Sur cette question du colonialisme, voir mon article : « Curieux devoir de mémoire », à la rubrique « Citoyenneté »)


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