@Étirév
Avez-vous jamais lu Marx pour écrire de pareilles idioties ?
"Le Marxisme paraît défendre les travailleurs parce qu’il semble vouloir
tout remettre au pouvoir de l’État afin d’assurer une meilleure
répartition des biens et des fortunes, alors qu’en réalité son but est,
en conquérant les masses ouvrières par la ruse, de tout accumuler entre
les mains des « puissances d’argent », dissimulées et camouflées
derrière des partis politiques qu’elles contrôlent, qu’ils soient
socialistes ou communistes.
La doctrine du Marxisme rejette le
principe aristocratique observé par la nature, et le remplace par la
domination du nombre. Autrement dit : Le Règne de la Quantité... et les Signes des Temps."
Sur l’état, Engels, Lettre à August Bebel, 1875 :
« Il conviendrait d’abandonner tout ce bavardage sur l’État,
surtout après la Commune, qui n’était plus un État, au sens propre. Les
anarchistes nous ont assez jeté à la tête l’État populaire, bien que
déjà le livre de Marx contre Proudhon, et puis le Manifeste communiste,
disent explicitement qu’avec l’instauration du régime social socialiste,
l’État se dissout de lui-même et disparaît. L’État n’étant qu’une
institution temporaire dont on est obligé de se servir dans la lutte,
dans la révolution, pour réprimer par la force ses adversaires, il est
parfaitement absurde de parler d’un État populaire libre : tant que le
prolétariat a encore besoin de l’État, ce n’est point pour la liberté,
mais pour réprimer ses adversaires. Et le jour où il devient possible de
parler de liberté, l’État cesse d’exister comme tel. »
Sur la nature par Marx lui-même dans Les Manuscrits de 44 :
« Le communisme, abolition positive de la propriété privée (elle-même
aliénation humaine de soi) et par conséquent appropriation réelle de
l’essence humaine par l’homme et pour l’homme ; donc retour total de
l’homme pour soi en tant qu’homme social, c’est-à-dire humain, retour
conscient et qui s’est opéré en conservant toute la richesse du
développement antérieur. Ce communisme en tant que naturalisme achevé =
humanisme, en tant qu’humanisme achevé = naturalisme ; il est la vraie
solution de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et
l’homme, la vraie solution de la lutte entre existence et essence, entre
objectivation et affirmation de soi, entre liberté et nécessité, entre
individu et genre. Il est l’énigme résolue de l’histoire et il se
connaît comme cette solution… L’essence humaine de la nature n’est là
que pour l’homme social ; car c’est seulement dans la société que la
nature est pour lui comme lien avec l’homme, comme existence de lui-même
pour l’autre et de l’autre pour lui, ainsi que comme élément vital de
la réalité humaine ; ce n’est que là qu’elle est pour lui le fondement
de sa propre existence humaine. Ce West que là que son existence
naturelle est pour lui son existence humaine et que la nature est
devenue pour lui l’homme. Donc, la société est l’achèvement de l’unité
essentielle de l’homme avec la nature, la vraie résurrection de la
nature, le naturalisme accompli de l’homme et l’humanisme accompli de la
nature. »